Fil d'Ariane
Lire aussi : Des Européens bloqués en Équateur, du fait du coronavirus, sont de retour en France
Beatriz Perez, Espagnole de 40 ans, a expliqué à l'AFP qu'elle devait revenir dans son pays en avril, mais que son vol avait été annulé en raison des restrictions dues à la pandémie de coronavirus.
L'avion parti de Panama a embarqué une soixantaine de passagers lors d'une escale à San Pedro Sula (nord-ouest du Honduras).
Le projet était à l'origine de rapatrier 300 personnes de 22 nationalités européennes, mais la réglementation en vigueur en France a contraint à diviser le contingent en deux pour respecter la distance recommandée entre passagers. L'ambassade de France à Panama a donc annoncé un second vol.
"Je devais partir par le vol de rapatriement d'aujourd'hui [lundi], mais je vais devoir attendre deux jours de plus au Panama parce qu'ils font l'embarquement avec la moitié des gens en raison de la distanciation sociale", a déploré la Française Roxane Bergougnoux, interrogée par l'AFP.
"Certains passagers devront passer la nuit à l'hôtel pour prendre un second vol, qui respectera les nouvelles dispositions pour transporter tout le monde dans de bonnes conditions sanitaires", a confirmé l'ambassadeur de France.
Un total de 150 pasajeros de distintas nacionalidades de Europa, salieron este lunes del Aeropuerto Internacional de Tocumen en vuelo humanitario en la aeronave A350 de la Aerolínea @evelopair
— Aeropuerto Tocumen (@tocumenaero) May 11, 2020
Desde Panamá les deseamos ¡buen Viaje!#QuedateEnCasa pic.twitter.com/xFk5xltFB4
Le Panama est l'un des pays d'Amérique centrale les plus touchés par l'épidémie, avec 244 morts et plus de 8.000 cas recensés à la date de dimanche. Le pays peine aussi à se sortir d'un scandale de détournement de fonds présumé dans l'achat d'une centaine de respirateurs portables (ou ventilateurs) pour la somme de 5,2 millions de dollars. Le parquet panaméen avait ouvert une enquête, le mois dernier, pour déterminer si le montant présumé avait été surévalué. Quelques heures après l'ouverture de cette enquête, le gouvernement panaméen annonçait, devant la presse l'annulation de cet achat par la société partenaire et assurait que ce montant élevé s'expliquait par l'importante demande mondiale.