Fil d'Ariane
A l'honneur : les responsables du principal syndicat tunisien, l'UGTT, de la Ligue tunisienne des Droits de l'homme, de l'Ordre des avocats et de l'Organisation patronale tunisienne. Ce sont leurs efforts pour sauvegarder la révolution tunisienne qui sont aujourd'hui reconnus et récompensés par le prix Nobel de la Paix. Le quartette a organisé un long et difficile "dialogue national" entre islamistes et opposants, les obligeant à s'entendre pour sortir d'une paralysie institutionnelle en Tunisie, berceau des printemps arabes. Vendredi dernier, le président français estimait que ce Prix Nobel consacrait "la réussite de la transition démocratique en Tunisie". "Il faut permettre à la Tunisie d'aller encore plus dans la réussite de sa transition. Ce sera la position de la France", ajoutait-il.
"Nous avons été honorés d'avoir été reçus par le président de la République française, c'est un message très fort, la reconnaissance de la paix", a déclaré Ouided Bouchamaoui, présidente de l'UTICA (organisation patronale). "Nous avons évoqué plusieurs sujets avec le président de la République française", a-t-elle ajouté : "du terrorisme, de tout ce qui est investissements, de la sécurité. Il y a le soutien et le partenariat de la France avec la Tunisie, espérons que les Français viennent visiter la Tunisie". Ouided Bouchamaoui a également remercié "les investisseurs français qui ont cru en notre pays, qui sont restés dans notre pays", qu'elle a invités "à investir beaucoup plus parce que nous cherchons un partenariat gagnant-gagnant avec les entreprises françaises".
Le président a également reçu Hocine Abassi, Secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail, Abessatar Ben Moussa, président de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme, et Fadhel Mahfoudh, Bâtonnier de l’Ordre national des avocats.