La Francophonie Avec Elles : un fonds de solidarité pour les femmes

Chaque nouvelle crise dans le monde plonge des millions de femmes actives dans la précarité. Depuis mars 2020, et la pandémie de la COVID-19, le risque de voir la situation des femmes s'aggraver est d'autant plus fort qu'elles travaillent dans le secteur informel. Pour les soutenir, l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a lancé en juillet un fonds de solidarité internationale "La Francophonie Avec Elles". L'émission Avec Elles sur TV5MONDE soutient cette initiative de la secrétaire générale de la Francophonie. Autour de Louise Mushikiwabo des femmes qui ont brisé le plafond de verre dans les domaines politiques, économiques ou encore culturels. Avec des reportages et des performances musicales, cette émission inédite, présentée par Denise Époté et Françoise Joly, dévoile un monde où les femmes souffrent et se relèvent en Afrique, à Haïti et au Liban.

28 nov. 2020 à 14h32 (TU)

Mis à jour le

15 nov. 2022 à 17h50 (TU)

Par

TV5MONDE

Chômage, précarité, déscolarisation, violences, les filles et les femmes sont touchées de plein fouet par les conséquences de la pandémie de la COVID-19. 47 millions supplémentaires pourraient basculer dans la pauvreté d'ici 2021, selon ONU Femmes.

En Afrique, dans les Caraïbes et au Liban, la Francophonie se mobilise pour leur venir en aide à travers un fonds de solidarité : "La Francophonie Avec Elles". L’objectif est d’encourager des initiatives destinées aux femmes, qui par leur engagement quotidien auprès de leurs familles, restent un levier d’atténuation des crises.

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"Nous vivons un moment d'angoisse qui affecte surtout les femmes"

A l'initiative de ce fonds, Louise Mushikiwabo, la secrétaire générale de la Francophonie. Depuis son arrivée à la tête de cette institution en janvier 2019, les femmes sont au cœur de son action. "Nous vivons un moment d'angoisse qui affecte surtout les femmes", explique-t-elle depuis l'Ambassade de Roumanie à Paris, où l'émission Avec Elles a été enregistrée."J'ai donc pensé qu'il fallait répondre de façon beaucoup plus concrète à ces femmes frappées par la crise", ajoute-t-elle.

Retrouvez ici l'entretien avec Louise Mushikiwabo :

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"Quand les femmes arrivent dans les banques, elles ne se sentent pas les bienvenues"

Pour donner de la visibilité à ce fonds, TV5MONDE en partenariat avec l’Organisation internationale de la Francophonie, propose Avec Elles, une émission exceptionnelle en compagnie de femmes qui ont brisé le plafond de verre dans les domaines politiques, culturels et économiques. La chanteuse Angélique Kidjo est la marraine de l'émission diffusée sur TV5MONDE. Selon elle, "les femmes sont la colonne vertébrale du continent africain". Parmi ses multiples engagements, l’initiative AFAWA, dont Angélique Kidjo est également la marraine. Ce fonds destiné aux femmes a été lancé par la Banque Africaine de Développement et le G7 en août 2019 à Biarritz (France).

Retrouvez ici l'entretien avec Angélique Kidjo :

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Les femmes dans l’économie informelle

750 millions de femmes dans le monde travaillent dans l’économie informelle. En Afrique, ce sont plus de 90% des femmes qui sont concernées. Si elles sont la colonne vertébrale de l’économie africaine, elles ne possèdent aucune protection sociale. Pourtant, l’Afrique est le premier continent en terme d’entreprenariat féminin.

Les femmes dans l'économie informelle en chiffres

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Au Cameroun, le quotidien des "Bayam-Sellam"

Au Cameroun, on les appelle "Bayam-Sellam", une expression qui signifie littéralement en pidgin ,"acheter et vendre". Cette activité informelle est aujourd'hui essentiellement pratiquée par des femmes. C'est le cas d'Angeline Dang. Cette mère de cinq enfants doit parcourir quotidiennement une cinquantaine de kilomètres pour se ravitailler en vivres frais, qu’elle revend ensuite en ville.

Le quotidien d'Angeline Dang, "Bayam-Sellam" au Cameroun

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"Je sais la capacité de travail d'une femme, nous portons des projets ensemble"

Khadja Nin, célèbre chanteuse burundaise et membre du jury au Festival de Cannes en 2019, a renoncé à sa carrière artistique internationale pour s’investir aux côtés de femmes au Mali. "Je sais la capacité de travail d'une femme, nous portons des projets ensemble", explique-t-elle.

Retrouvez ici l'entretien de Khadja Nin en intégralité :

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Madagascar: la pauvreté en milieu rural

A Madagascar, 80% de la population vit de l'agriculture. C'est le premier secteur d'activité du pays avec 26% du PIB. Plus de 50% des agriculteurs malgaches sont des femmes souvent condamnées à une agriculture de subsistance sans aucune autre perspective. TV5MONDE a suivi leur quotidien.

Reportage à Madagascar auprès des femmes qui font vivre l'agriculture

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"En agissant, les femmes deviennent des actrices du développement"

Euphrasie Kouassi Yao est la conseillère spéciale du président ivoirien en charge du genre. Elle explique comment chaque jour, elle tente de faire prendre conscience aux femmes qu’elles sont des actrices du développement.

Retrouvez ici l'entretien d'Euphrasie Kouassi Yao en intégralité :

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Au Sénégal, les femmes à la conquête de l'eau

Boppu Thior située au Nord du Sénégal, est une île maudite. La centaine d’habitants qui y résident doivent vivre sans eau ni électricité depuis plus de quarante ans. Ils se sentent oubliés et délaissés par les pouvoirs publics. Le quotidien des femmes y est particulièrement difficile. Chaque jour, la plupart d'entre-elles doivent prendre la pirogue d’un pêcheur des environs pour s’approvisionner en eau potable. Voici leur histoire.

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Au Liban, les femmes victimes de violences dans l'ombre de la crise

La crise économique majeure qui frappe le Liban, renforcée par l'explosion du port de Beyrouth le 4 août 2020, semble isoler un peu plus les femmes victimes de violences. Licenciements en masse, chute du pouvoir d'achat. Dans un pays où la femme dépend souvent du salaire de son époux, que peuvent faire des Libanaises victimes de violences de la part de leur conjoint ?

La loi 293 sur la protection des femmes contre les violences domestiques adoptée en 2014 comporte pourtant plusieurs mesures de protection et de recours juridiques qui encadrent les femmes victimes de violences conjugales. Mais au Liban, elle ne fait pas le poids face aux lois religieuses : c'est la loi du statut personnel, donc la loi religieuse (chrétienne ou musulmane selon la religion du couple) qui prend le dessus et elle est généralement en faveur de l'homme. Les femmes préfèrent souvent se taire, car elles le savent : elles ne peuvent pas survivre seules dans ce contexte économique chaotique.

Reportage TV5MONDE : Wissam Charaf et CY.

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