Fil d'Ariane
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- La francophonie selon les jeunes Malgaches
Entre eux, ils parlent malgache. A la maison, le plus souvent malgache aussi, comme les enseignants à l'école primaire, au collège et au lycée, même si les contenus sont en français. Mais le français est aussi une langue officielle, à Madagascar, et quand ils entrent à l'université d'Ankatso, à Antananarivo, les étudiants doivent suivre des cours intégralement en français - sauf en études de malgache, bien sûr.
Alors le français, sur la Grande-Île n'est pas une abstraction, mais un incontournable. Et pas seulement en cette fin du mois de novembre 2016, alors que la vie de la capitale malgache est suspendue à l'arrivée et aux besoins des chefs d'Etats, hauts représentants de la francophonie et journalistes réunis pour le Sommet de la Francophonie.
Un sommet qui, aux yeux des étudiants que nous avons rencontrés, reste un événement institutionnel pour plus de 40 ans - un âge canonique pour les filles et les garçons que nous avons rencontrés. Des jeunes pour qui la francophonie, cependant, n'est pas une abstraction, loin de là...
► Lire aussi notre article : La francophonie, c'est quoi ?
Mais au-delà de la langue à proprement parler, de quoi la francophonie est-elle le nom pour ces jeunes Malgaches qui ont entre 18 et 28 ans ?
Nous leur avons posé la question, écoutez-les :
Quant à Ange Rakotomalala, la dynamique responsable du Campus numérique francophone, mis en place par l'Agence universitaire francophone, elle explique pourquoi, face à la montée en puissance de l'anglais, le français a encore de beaux jours devant lui à Madagascar :