Selon les résultats définitifs communiqué ce lundi après-midi, Nouvelle Démocratie obtient 18,85% des voix, soit 108 sièges au Parlement. Les socialistes du Pasok affichent le pire score de leur histoire avec 13,18% des voix soit 41 sièges.
Cinq autres partis ont franchi la barre symbolique des 3% des suffrages, nécéssaires pour entrer au Parlement.
Trois sont à l'extrême gauche - KKE , Syriza, Dimar - et deux à l'extrême droite - Grecs indépendant et la formation néo-nazie Chryssi Avghi. Arithmétiquement, ce sont eux cinq qui détiennent la majorité au Parlement, avec 151 sièges.
Les dix prochains jours seront donc cruciaux pour la Grèce, qui redevient le centre des inquiétudes de la zone euro et de ses créanciers, UE et FMI, qui avaient décidé de lui accorder deux prêts successifs de 240 milliards d'euros au prix de l'imposition d'une austérité draconienne depuis 2010.
Les marchés européens ont ouvert ce lundi à la baisse, avant de remonter dans la journée et à Bruxelles, la Commission européenne a dit attendre du gouvernement grec qu'il "respecte les engagements pris".
Cependant, la poussée des partis extrémistes au Parlement ravive les interrogations concernant le maintien de la Grèce dans la zone euro.