Les entreprises grecques sont passées d'une catégorie où elles n'étaient qu'avec des pays développés, par exemple les pays européens qu'on connaît dans la zone euro, à un marché où elles sont avec des pays émergents.
Les investisseurs investissent à la fois dans les pays développés et les pays émergents, mais ils ont différents profils. C'est-à-dire qu'il y en a qui vont préférer investir dans les pays développés, en cherchant plus de sécurité, en cherchant un rendement peut-être plus faible mais qui est effectivement plus sûr, et d'autres investisseurs qui investissent plutôt dans les pays émergents, qui eux cherchent un peu plus de rentabilité, mais qui acceptent que les critères de liquidités et autres soient plus faibles.
Finalement, en passant d'une catégorie à l'autre, la Grèce va avoir des investisseurs qui vont continuer à s'intéresser à elle et d'autres, nouveaux, qui vont s'y intéresser parce que ça peut devenir attrayant. Ils peuvent se dire que, bien que le pays soit encore en récession, les entreprises qui ont survécu à la crise peuvent a priori avoir de bons rendements, de bonnes performances. Donc, finalement, que ça peut être intéressant d'investir sur la Grèce.
Ce n'est donc pas forcément une mauvaise nouvelle pour la Grèce, c'est juste que ça va un petit peu ouvrir le marché à d'autres investisseurs, et que ça va au contraire la priver de ceux qui investissent dans les pays développés. L'un dans l'autre, ça peut avoir des conséquences neutres voire, pourquoi pas, positives