Au delà des continents, il y a des préoccupations qui se rejoignent ? Ce qui se rejoint, ce sont les violences. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a quand même érigé les violences contre les femmes en "
pandémie planétaire", c'est dire... Aucun pays, malheureusement, n'échappe à ça. Les questions autour des femmes ne sont pas les mêmes dans le bassin méditerranéen que, par exemple, en Amérique du Nord. Ce qui est commun, ce sont les violences, les discriminations, et puis les moyens de s'en sortir sont différents selon les lieux et les continents.
"Terriennes" offre une photographie à peu près exacte de la condition des femmes ? C'est plus un reflet qu'une photographie. Mais aucun pays, je pense, n'a échappé à la vigilance des équipes de Terriennes, y compris l'Australie et la Nouvelle Zélande !
Les réactions des internautes sont assez vives. Il y a une vraie sensibilité de leur part.. Parce qu'il y a une communauté sur les réseaux sociaux et que beaucoup d'hommes et de femmes se retrouvent sur ces questions-là. Ils ont envie d'en discuter. Ce qui fait le plus réagir les internautes, ce sont les questions de religion et les questions d'homosexualité.
Il y a, de par le monde, des femmes qui se battent avec courage, qui existent, qui résistent et qui, pourtant, ne bénéficient pas de toute la lumière médiatique qu'elles mériteraient. Pourquoi ? Il y a un exemple que je prends toujours, c'est celui de cette femme extraordinaire, mère de famille, qui a perdu son mari et qui est devenue la première femme chauffeure de taxi... au Pakistan ! Et ce genre de personne, au sein de
Terriennes, nous avons envie de leur donner une vraie visibilité parce que leur exemple peut amener d'autres femmes à se dire "
ah ben tiens, on peut quand même faire des choses..." J'ajoute que le site bénéficie d'une traduction en arabe. C'est le résultat de notre partenariat avec Monte Carlo Doualiya, qui traduit certains articles sur son site.