Le British Museum finaliserait un accord pour le retour en Grèce des marbres du Parthénon selon un média britannique

Les marbres du Parthénon pourraient "bientôt" être remis à la Grèce dans le cadre d'un prêt à long terme en cours de finalisation entre le British Museum et Athènes selon le journal britannique conservateur The Telegraph.
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PARTHENON MARBRES
Des visiteurs au British Museum regardent les marbres du Parthénon. La Grèce réclamme la restitution de ces marbres.


 
AP Photo/Matt Dunham
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Selon le Telegraph, le président du musée et ancien ministre britannique des Finances George Osborne est en train de conclure un accord avec Athènes pour le retour en Grèce de ces trésors, dans le cadre d'un "échange culturel" qui permettrait de contourner une loi britannique empêchant le musée londonien de démanteler sa collection.

"Nous avons déjà dit publiquement que nous cherchons activement un nouveau partenariat concernant le Parthénon avec nos amis en Grèce et alors que nous entrons dans une nouvelle année, des discussions sont en cours", a réagi mercredi auprès de l'AFP un porte-parole du British Museum.
 

Depuis le début du XXe siècle, la Grèce demande officiellement la restitution sans succès d'une frise de 75 mètres détachée du Parthénon ainsi que d'une des célèbres cariatides provenant de l'Erechtheion, petit temple antique également sur le rocher de l'Acropole, toutes deux pièces maîtresses du British Museum.

Londres affirme que les sculptures ont été "acquises légalement" en 1802 par le diplomate britannique Lord Elgin qui les a revendues au British Museum. Mais la Grèce soutient qu'elles ont été l'objet d'un "pillage" alors que le pays était sous occupation ottomane.

L'accord négocié entre le musée et la Grèce serait, selon les sources citées par le Telegraph, un accord de prêt pour que la frise retourne en Grèce rapidement. Mais ce "geste" ne mettrait pas fin à la querelle, Athènes entendant bien continuer à exiger une restitution totale.

Les médias grecs avaient déjà rapporté en décembre que des négociations secrètes étaient en cours depuis un an entre George Osborne et le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis.

Le gouvernement britannique avait alors rappelé que le British Museum était soumis à une loi de 1963 qui l'empêche de céder ou vendre des objets de sa collection, à part dans des conditions très limitées.