« C’est le drapeau que j’ai ramené de Tunis et que j’ai mis sur mon dos. J’étais arrêtée toutes les cinq minutes. Les manifestants me posaient plein de questions et me demandaient des nouvelles de la Tunisie et de notre révolution. J’ai eu un accueil très chaleureux. C’était vraiment émouvant. Et là, on est en train de nouer mon drapeau tunisien à celui de l’Egypte pour prendre la photo. Pour moi, c’est le symbole de la solidarité entre peuples opprimés. »