Fil d'Ariane
La tournée diplomatique de Donald Trump a été épargnée par les grosses polémiques malgré quelques surprises. Retour sur ce voyage marathon de 9 jours au Moyen-Orient et en Europe.
Chaleureusement accueilli par le roi Salmane à Riyad, Donald Trump a tenu un
discours remarqué sur le monde musulman, devant une cinquantaine de dirigeants de pays islamiques. C'est sans détour qu'il les a appelé à lutter contre le terrorisme : "Chaque pays de cette région a un devoir absolu de s'assurer que les terroristes ne trouvent aucun abri sur leur sol. Cela veut dire affronter honnêtement la crise de l'extrémisme islamique et les groupes terroristes islamiques qu'il inspire."
Cette visite était aussi l'occasion de signer de juteux contrats avec le royaume saoudien, dont 110 milliards de dollars dans l'armement.
Dès son arrivée sur le sol israélien, le locataire de la Maison Blanche s'est donné pour défi de relancer le processus de paix : "Nous avons devant nous une rare opportunité d'apporter la sécurité, la stabilité et la paix dans cette région", a-t-il lancé au premier ministre Benjamin Netanyahu.
Après avoir rencontré son ami et allié, il a rendu une courte visite au président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à Bethléem. Recueillement devant le mur des Lamentations, visite du mémorial de la Shoah, son voyage à Jérusalem est fort de symboles. Mais ses quelques mots laissés dans le livre d'or de Yad Vashem ont choqué.
"Incroyable, j'oublierai jamais!"
— Guillaume Auda (@GuillaumeAuda) 23 mai 2017
Trump à Yad Vashem, le musée de la Shoah à Jérusalem. Il aurait pu écrire la même chose après Disneyland. pic.twitter.com/lfDnDPWIHz
Donald Trump s'est ensuite envolé pour le Vatican où il a rencontré le pape François. Un rendez-vous très attendu entre deux hommes connus pour leurs divergences. L'entretien avec le souverain pontife s'est voulu cordial.
Au-delà de la poignée de main virile échangée avec le nouveau président français
- très commentée dans les médias américains - Donald Trump n'a pas hésité à tacler ses alliés qui ne paient pas leur dû à l'Otan. Une réprimande brutale pour une première prise de contact avec les Européens.
En Sicile enfin, il n'a pas infléchi sa position sur le climat, refusant de dire s'il respecterait ou non l'accord de Paris.
President Trump and newly-elected French President Emmanuel Macron exchanged a white-knuckled handshake https://t.co/gqppj3UeyA pic.twitter.com/fSZGMJCAX2
— CNN (@CNN) 25 mai 2017