100% des terres cultivées sont irriguées, 96% par l’eau du Nil. Ici, nous sommes dans l’oasis du Fayyoum où d’importants progrès en matière d’irrigation ont été réalisés ces dix dernières années. Mais c’est encore bien insuffisant par rapport aux besoins alimentaire d’un pays en croissance démographique continue. L'Égypte devrait passer « en dessous du seuil de pauvreté en eau » d’ici dix ans si rien n’est fait. « Dans un village à dix kilomètres d’ici, les gens ont été obligés de partir,, il n’y avait pas d’eau. Ils ne pouvaient plus cultiver leur terre » raconte Abdel.