Les Etats-Unis et l'Allemagne principaux fournisseurs d'armes à Israël selon le SIPRI

Le SIPRI, l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, a publié le 4 octobre dernier un rapport sur les ventes d'armes des pays à Israël. 

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Soldats israéliens

Images de soldats israéliens dans la bande de Gaza en juillet 2024.

AP
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Washington, premier fournisseur d'armes

Plus de 69% des importations d'armes de Tel-Aviv proviennent des États-Unis selon le rapport du Sipri. Washington reste de loin le premier vendeur d'armes pour l’État d’Israël. Cela va des obus de char, aux bombes anti-bunker, celles qui ont tué le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, en passant par les avions de combats les plus modernes, les F35. 

Ces importations sont financées en grande partie par les 3,3  milliards d'aides que le Congrès américain accorde chaque année à Tel-Aviv. Cette manne annuelle a été mise en place au lendemain des accords de Camp David en 1979, accords de paix entre Israël et l'Egypte.

Ces dernières années une autre aide a été mise en place par Washington. Elle représente quelque 500 millions de dollars. Elle sert a entretenir le dispositif de défense aérienne, le Dôme de fer.

Cette aide est complétée par 500 millions de dollars accordés au titre de la coopération à la défense arienne, qui sert en particulier à entretenir le Dôme de fer.

L'Allemagne exporte des blindés 

L'Allemagne est devenu au fil des décennies le deuxième partenaire d’Israël. Berlin a aidé Tel-Aviv a se constituer une flotte de sous-marins de fabrication allemande, qu'il a financée. Ces dernières années, l'Allemagne a également vendu des véhicules blindés à Israël.

Un peu moins de 30% des importations d'armes d’Israël proviennent de l'Allemagne.

La France, fournisseur d'armes à Israël ? 

D'où viennent les 1% restant des importations d'armes de l'Etat d’Israël ? Le rapport n'identifie pas tous les pays. Lors d'une déclaration, en février 2024, devant la commission parlementaire de Défense, le ministre de la Défense, Sébastien Lecornu avait déclaré que les exportations de la France vers Tel-Aviv ne concernaient que "des composants de base".

L'organisation d'enquête indépendante Disclose avait affirmé en juin 2024 que les autorités françaises avaient permis l’exportation, vers Israël, d’équipements électroniques pour des drones d'observation de l'armée israélienne.