Les quatre otages français d’Arlit sont libres

Les quatre otages français, enlevés au Niger et libérés mardi 29 octobre sont arrivés ce mercredi matin en France. Ils avaient été enlevés à Arlit, le 16 septembre 2010, par Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique).
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Les quatre otages français d’Arlit sont libres
Les quatre otages enlevés à Arlit en 2010 : Thierry Dol, Daniel Larribe, Pierre Legrand et Marc Féret.
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Les quatre otages français d’Arlit, au Niger, ont été libérés, a annoncé mardi 29 octobre François Hollande. Thierry Dol, Daniel Larribe, Pierre Legrand et Marc Féret avaient été kidnappés à Arlit, dans le nord du Niger. Leur rapt avait été revendiqué par Aqmi. « Ca a été très difficile, mais c'est une épreuve de la vie », a déclaré Thierry Dol, 32 ans, à son arrivée à l'aéroport de Niamey, juste après sa libération. Les circonstances précises de leur libération, après trois longues années dans le désert sahélien, ne sont pas clairement connues. Ils avaient été enlevés sur un site minier du géant nculéaire français Areva à Arlit (Niger) le 16 septembre 2010. Aqmi avait revendiqué leur enlèvement. Détenus ensemble puis séparément, selon plusieurs sources sécuritaires, ils avaient été regroupés ces derniers jours dans l'extrême nord malien.

Arrivée des otages en France

30.10.2013Reportage de nos partenaires France 2
Les quatre ex-otages Français ont fait leur retour en France, mercredi matin. Leur avion a atterri à l’aéroport militaire de Villacoublay.
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Les quatre otages français d’Arlit sont libres
Les dernières négociations dans le nord-est du Mali Selon une source sécuritaire nigérienne haut placée, les quatre otages ont été ramenés à Niamey par un avion français depuis la région malienne d’Anefis, au sud-ouest de Kidal, fief des Touareg, situé dans l’extrême nord-est du Mali, près de la frontière algérienne. C’est dans cette région, d'après cette source, que se sont déroulées les dernières négociations, en présence notamment de Mohamed Akotey, président nigérien du Conseil d’administration d’Imouraren SA, une filiale locale du groupe nucléaire français Areva.
C'est le président français, en déplacement en Slovaquie, qui a annoncé leur libération mardi. « Je veux vous annoncer une heureuse nouvelle. Je viens d'apprendre par le président du Niger que nos quatre otages du Sahel, les otages d'Arlit, viennent d'être libérés », a déclaré M. Hollande à Bratislava. Le Niger « s'est employé » à libérer les quatre hommes, a déclaré le président nigérien Mahamadou Issoufou, en accueillant les ex-otages à l'aéroport. Il a rendu un hommage appuyé aux "membres de l'équipe nigérienne" à qui il avait confié la « mission » de faire libérer les quatre Français. Le ministre français de la Défense a assuré de son côté qu'il n'y a avait eu ni « assaut » ni « rançon » pour libérer les Français, saluant, comme l'avait fait le président français l'implication forte du Niger dans cette libération.
Réactions des familles Les familles ont été informées par le président juste avant l'annonce publique. « Seul l'Etat pouvait le sortir de là », a réagi Pascale Robert, mère de Pierre Legrand. « On a l'impression de ressentir quelque chose que l'on n'avait jamais ressenti. On attend maintenant le retour physique, de les voir, leur parler, les toucher ». « J'ai du mal à y croire encore. Je suis heureuse, émue », a déclaré à l'AFP Brigitte Laur, sa tante maternelle.

« Enfin, enfin, enfin, on y est »

29.10.2013Journal Afrique de TV5MONDE
Réaction de la mère de Pierre Legrand, ex-otage.
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Sept Français otages dans le monde

MALI                   Le 24 novembre 2011, Serge Lazarevic et Philippe Verdon, en voyage d'affaires, sont enlevés dans leur hôtel à Hombori (nord-est). Aqmi revendique l'enlèvement le 9 décembre. Le 19 mars dernier, Aqmi affirme que Philippe Verdon, 53 ans, a été exécuté. Ce décès est confirmé par le président François Hollande le 15 juillet, une semaine après la découverte de son corps au Mali. L'autopsie révèle qu'il a été assassiné d'une balle dans la tête.                   Le 20 novembre 2012, un Français de 61 ans, Gilberto Rodriguez Leal, est enlevé par des hommes armés près de Kayes (ouest), alors qu'il circule dans un camping-car venant de Mauritanie. Le 22, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) revendique l'enlèvement. Le 26 janvier 2013, le Mujao annonce à l'AFP être prêt à négocier la libération de son otage. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault refuse "les logiques de chantage".                   NIGERIA                   Le 19 décembre 2012, Francis Collomp, 63 ans, est enlevé par une trentaine d'hommes armés dans l'Etat de Katsina (nord), tuant deux gardes du corps et un voisin. Ansaru, un groupe islamiste probablement lié au groupe nigérian Boko Haram, revendique l'enlèvement, invoquant notamment le rôle de la France au Mali. Le 25 février 2013, l'épouse de l'otage, Anne-Marie Collomp, visionne une vidéo dans laquelle son mari s'adresse au président Hollande. Le 12 mars, elle déclare que, selon le Quai d'Orsay, son mari « est toujours en vie ».                                     SYRIE                   Le 6 juin 2013, deux journalistes - Didier François, 53 ans, grand reporter à Europe 1, et Édouard Élias, 22 ans, photographe indépendant missionné par la radio - sont portés disparus. Selon l'Elysée, ils ont été interceptés à un checkpoint alors qu'ils faisaient route vers Alep. Le 14 juillet, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, indique que les deux hommes sont en vie. Le gouvernement « fait tout pour savoir d'abord où ils sont, pour connaître exactement les intentions de leurs ravisseurs », déclare M. Hollande.                   Le 9 octobre dernier, l'enlèvement de Nicolas Hénin, reporter de 37 ans, et de Pierre Torrès, photographe de 29 ans, est annoncé par leurs familles et le ministère français des Affaires étrangères, qui avaient gardé jusqu'à présent secrète leur détention. Leur rapt, le 22 juin à Raqqa (nord), n'a pas été revendiqué à ce jour, précisent-ils. « Nous savons seulement que Nicolas et Pierre sont en vie », déclarent les familles et les proches des deux journalistes dans un communiqué, ajoutant qu'une « preuve de vie » leur a été communiquée par les autorités françaises en août.