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Forte de la victoire de son parti "Les Républicains" au sénat, Joëlle Garriaud-Maylam a été élue pour un second mandat de sénatrice des Français établis hors de France.
"La République en Marche" - parti du président Emmanuel Macron - en cumulant 28 élus, n'était pas parvenue à s'imposer face au parti "Les Républicains" (159 sénateurs) qui arrivait en tête suivi du "Parti Socialiste" (81 élus).
Je respecte beaucoup Emmanuel Macron, je crois en sa sincérité, j'ai envie qu'il réussisse.
Joëlle Garriaud-Maylam, sénatrice
Sur le plateau de TV5MONDE, elle livre son point de vue sur la politique menée par le président français depuis son élection : « Je respecte beaucoup Emmanuel Macron, je crois en sa sincérité, j'ai envie qu'il réussisse. C'est important pour la France. Je ne suis pas sûre qu'il arrive seul à faire bouger les lignes. Je crois en la force et aux vertues d'opposition de mon parti 'Les Répubicains' pour essayer de mettre des garde-fous et accompagner les mesures qui seront des mesures positives. »
Elle souligne aussi que « les réformes - il y a longtemps que nous le disons - sont indispensables à la France. Nous avons un pays qui est beaucoup trop endetté, un déficit public considérable. Tout ce qui ira vers la réduction de cette dette sera positif, et ça, il faut que nous le soutenions. Attention aux familles modestes, aux personnes en situation de faiblesse, il faut soutenir tous les gens qui en ont besoin. »
Qu'en est-il de son travail en faveur des Français vivant à l'étranger et dont elle s'occupe ? « Je travaille à un fonds et à une fondation pour la présence et le rayonnement de la France à l'étranger pour soutenir les petites initiatives qui survivaient grâce à la réserve parlementaire qui a été surppimée », explique Joëlle Garriaud-Maylam.
Sur TV5MONDE, la sénatrice française a aussi réagi au mouvement #balancetonporc qui s'est développé sur Twitter et par lequel les femmes - et les hommes- dénoncent les agressions sexuelles dont elles et ils ont été victimes : « Trop souvent, trop longtemps les femmes ont subi des agressions, des paroles malveillantes, irrespectueuses sans pouvoir réagir. Et là, je crois que c'est vraiment une forme de prise de pouvoir des femmes dans le sens où elles disent "nous ne supporterons plus ces agissements-là. Et il faut absolument réagir. »
Tout en rappellant « qu'il faut faire attention aux chasses aux sorcières » et ne pas oublier qu'il y a « des lois qui régissent la diffamation. On ne peut pas accuser quelqu'un sans preuve. »
Elle regrette qu'il n'y ait apparemment que des députés dans la commission de réflexion annoncé par la Secrétaire d'Etat Marlène Schiappa alors que « nous les sénateurs et sénatrices avons beaucoup travaillé sur ces questions-là pour faire bouger la loi. Une proposition de loi avait été faite pour déterminer le caractère d'agression sexiste et le réprimer par le loi. »
« La loi ne résoudra pas tout mais je cois qu'il faut que la loi montre qu'on ne peut plus tolérer ce genre d'agressions sexistes qui peuvent dégénérer, c'est un engrenage et il faut faire de la prévention », souligne la sénatrice française Joëlle Garriaud-Maylam.