Le 4 août marque le deuxième anniversaire de la catastrophe survenue dans le port de Beyrouth, dont l’enquête est entravée par des manœuvres politiques. Pris à la gorge pas une superposition de crises et de pénuries, le pays est au bord du gouffre. « Les Libanais sont aujourd’hui très pessimistes. Ils ne voient pas quand et comment leurs conditions de vie vont s’améliorer », rapporte le journaliste libanais Wissam Charaf.