Une déclaration du président Michel Aoun semblant ignorer leurs revendications et la mort d'un manifestant a attisé la colère des Libanais. Ils sont descendus par milliers dans les rues de Beyrouth, Tripoli ou dans le Akkar bloquant les routes, incendiant des pneus. Les manifestants réclament toujours un changement radical de gouvernement et dénoncent la corruption du système.