Fil d'Ariane
The car was registered in Chelmsford, Essex in Sep 2016
— Craig Dillon (@craigtdillon) 22 mars 2017
The Hyundai i40 used in the Westminster Parliament terrorist attack
EX66 RWO pic.twitter.com/Wlj6x1DWeG
There was a loud bang. Screams. Commotion. Then the sound of gunshots. Armed police everywhere.
— Tom Peck (@tompeck) 22 mars 2017
Scottish Parliament suspend debate on independence because Westminster attack was "affecting the debate and the contribution of members" pic.twitter.com/RogxtyUUmE
— Julia Macfarlane (@juliamacfarlane) 22 mars 2017
par Alice RITCHIE (AFP)
Mary Creagh, députée britannique travailliste, se rendait au palais de Westminster à Londres ce mercredi quand un mur de gardes armés et de passants s'est dressé devant elle. "Faites demi-tour! faites demi-tour! il y a une fusillade".
"C'était la panique", raconte-t-elle à des journalistes, dont l'AFP, relatant l'affolement des passants et le déploiement policier qui a suivi l'attentat qui a fait au moins trois morts et une vingtaine de blessés.
D'autres ont eux vu ce qui avait précédé: une voiture, lancée sur le pont de Westminster qui enjambe la Tamise face à Big Ben, vient de faucher plusieurs piétons avant de finir sa course dans les grilles du palais de Westminster, quelques dizaines de mètres plus loin.
La suite se déroule à pied : l'assaillant, selon leurs récits et celui de la police, sort du véhicule, armé d'un couteau. Il se rue sur un premier policier, le poignarde, puis se dirige vers un second policier avant d'être stoppé par un tir.
"J'ai entendu des coups de feu (...), et j'ai commencé à réaliser qu'il s'agissait de quelque chose de grave", raconte à l'AFP Richard Jones, gérant d'un bar situé à proximité du parlement.
"Beaucoup de gens criaient... et la police est arrivée de partout, puis les véhicules de secours et c'est après ça que j'ai moi-même été évacué".
Sur le pont au moment de l'attaque, une femme a sauté dans la Tamise pour échapper au véhicule de l'assaillant, avant d'être repêchée grièvement blessée.
"C'était très effrayant", lâche Mary Creagh. De nombreuses personnes, explique-t-elle, se sont ruées à l'extérieur du palais de Westminster au moment de l'attaque, fonçant en direction du métro situé à proximité.
Jack Hutchinson, jeune touriste venu de Boston (Etats-Unis), était sur le London Eye, la grande roue surplombant le pont de Wesminster, au moment de l'attaque.
"J'ai vu trois corps au sol, et beaucoup de policiers. C'était terrifiant, je ne savais pas ce qu'il se passait, j'ai d'abord pensé à une attaque à la bombe", a expliqué l'adolescent de 16 ans à l'AFP, après être resté coincé trois heures dans une nacelle de la roue.
Dans la foulée de l'attaque, le Parlement, et sa célèbre Big Ben, se barricade. Les députés, en séance, suivent les dernières informations sur leurs smartphones. Barry Sheerman, élu travailliste, poste un selfie sur Twitter depuis la chambre des Communes.
"TOUS ENFERMES dans la chambre!", écrit-il.
"D'après ce que j'ai compris, les étages sont vidés les uns après les autres", explique Mary Creagh.
En fin d'après-midi, les députés avaient tous été évacués.
Le président des Etats-Unis Donald Trump s'est entretenu mercredi par téléphone avec la Première ministre britannique Theresa May après l'attaque terroriste qui a fait au moins un mort et plusieurs blessés à Londres, selon la Maison Blanche.
"Le président vient de parler avec la Première ministre May", a indiqué Sean Spicer porte-parole de l'exécutif américain. "Nous condamnons l'attaque de Westminster que le Royaume-Uni considère comme un acte de terrorisme et nous saluons la réponse rapide de la police britannique", a-t-il ajouté, assurant Londres du plein soutien de Washington.
"Nous exprimons toute notre solidarité et tout notre soutien au peuple britannique", a déclaré le chef de l'Etat lors d'un déplacement à Villepinte.
"Nous exprimons au nom de la France toute notre solidarité et tout notre soutien au peuple britannique et à la Première ministre Theresa May qui était à la Chambre des Communes quand ça s'est produit et a été amenée à quitter précipitamment les lieux", a déclaré le chef de l'Etat dans une brève allocution lors d'un déplacement en banlieue parisienne.
"Le terrorisme nous concerne tous. La France, qui a été si frappée ces temps derniers, peut savoir ce que le peuple britannique a comme souffrance aujourd’hui", a ajouté M. Hollande, soulignant que "c’est au niveau européen qu’il faut s'organiser" pour affronter la menace terroriste.
LLEMAGNE : ANGELA MERKEL a apporté mercredi son soutien aux "amis britanniques et à tous les habitants de Londres". "Bien que l'arrière-plan de ces actes ne soit pas encore précis, je réaffirme que l'Allemagne et ses citoyens se tiennent fermement et résolument aux côtés des Britanniques dans la lutte contre toute forme de terrorisme", a déclaré la chancelière allemande dans un communiqué.
RUSSIE: Le ministère russe des Affaires étrangères, via sa porte-parole Maria Zakharova, sur la chaine Rossiya 24: "Nous présentons évidemment nos condoléances et notre compassion à tout ceux qui sont morts. Nous ne soutenons et ne soutiendrons jamais le terrorisme. Nous considérons cela comme un mal auquel il est nécessaire de résister collectivement. Et en ce moment, comme toujours, nos cœurs sont avec les Britanniques et nous partageons leur douleur".
ESPAGNE : MARIANO RAJOY sur Twitter : "L'Espagne est aux côtés du peuple britannique. Je condamne l'attaque près de Westminster, à Londres. Solidarité avec les victimes", a conclu le Premier ministre espagnol.