En plus, David Burrowes, l’un des 180 membres de la Chambre des communes qui s’opposent au mariage homosexuel, a annoncé ce week-end avoir reçu des
menaces de mort à cause de sa position contre la redéfinition du mariage.
Ce taux de violence verbale s’est manifesté « uniquement ces deux ou trois derniers jours », explique Henley. Au Royaume-Uni, « il n’y a pas eu de débat social sur le sujet » comme on a pu avoir en France, ajoute le journaliste.
S’il n’y a pas de débat sur le mariage gay en Angleterre, c’est parce que « la grosse majorité est favorable » à ce projet de loi, considère Andrea Woelke, le chef de la LAGLA.
Les déclarations de l’Eglise d’Angleterre et des Catholiques n’ont pas pu influencer l’opinion publique. 55% des Britanniques soutiennent le mariage homosexuel,
selon un sondage publié en décembre dernier par YouGov.
« Pour la plupart des gens, ce n’est pas un sujet polémique, dit Woelke, Il s’agit de l’Eglise et d’un peu de gens qui la suivent ».
Malgré l’image qu’on pourrait avoir de l’extérieur d’une France laïque et d’une Grande-Bretagne très attachée à l’Eglise, le contraire est vrai pour les deux sociétés, affirme Henley.
« L’Eglise catholique en France a plus d’influence sur les esprits, explique-t-il, il y a pas mal de français qui pensent que la France reste quand même un pays catholique ».