L'enquête se poursuit après l'assassinat du journaliste et éditorialiste critique du pouvoir saoudien Jamal Khashoggi. Le parquet requiert la peine de mort contre 5 des 11 accusés, dont aucune grande personnalité de la famille royale. La CIA, de son côté, affirme avoir des preuves de l'implication du prince héritier saoudien.
Dans le meurtre de Jamal Khashoggi, la justice saoudienne enquête désormais sur 11 accusés, dont 5 risquent la peine de mort. Leur identité ne sera pas révélée pour l'instant, mais dans ces premières inculpations, un nom est officiellement retiré de la liste : "Son Altesse royale le prince héritier n'a rien à voir avec cette affaire," déclare Adel Al-Juneir, le ministre des Affaires Etrangères d'Arabie Saoudite. Sans suprise, Mohamed Ben Salman est donc dédouané par la justice saoudienne.
De son côté, le quotidien américain Washington Post révèle qu'il y aurait bel et bien un lien entre l'assassinat du journaliste dissident et le prince héritier saoudien ben Salmane. La CIA aurait capté un appel téléphonique le prouvant. Les sources citées sont anonymes, mais toutes contredisent les affirmations du Royaume et confirment ce que beaucoup pensaient déjà. L'enquête de l'agence de renseignement américaine aurait aussi mis en évidence le rôle du frère de Ben Salmane, Khalid Ben Salmane, ambassadeur de l'Arabie Saoudite aux Etats-Unis.
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Le meurtre du journaliste, le 2 octobre dernier dans le consulat saoudien à Istanbul, a provoqué un scandale planétaire. La Turquie réclame une enquête internationale, mais la diplomatie saoudienne y reste toujours fermement opposée.