Fil d'Ariane
"Michel #Galabru, le Poulidor qui gagne". Portrait et interview du comédien en 2006 https://t.co/aw5rZ1NGEM pic.twitter.com/41tYjxanb9
— Le Soir+ (@lesoirplus) 4 Janvier 2016
Né le 27 octobre 1922 à Safi, au Maroc, il a passé une partie de son enfance à Bousquet-d'Orb, dans l'Hérault. En 1950, il est engagé à la Comédie française, qui lui confie des rôles classiques. Un an plus tard, il tourne dans son premier long-métrage, Ma femme, ma vache et moi de Jean Devaivre. En 1958, il quitte l'institution. Il triomphe alors dans des oeuvres du répertoire et surtout du théatre de boulevard. Parmi ses principaux succès, on peut citer "La claque" (André Roussin), "L'Entourloupe" et "Monsieur Amédée" (Alain Reynaud-Fourton), mais aussi "La femme du boulanger" (Marcel Pagnol), "Don Juan" ou "Le bourgeois gentilhomme" (Molière).
En 2008, il obtient à 85 ans, le premier Molière de sa carrière ("meilleur comédien", la plus grande récompense du théatre en France) pour son rôle dans "Les chaussettes opus 124", où il interprète avec génie un vieil acteur cabot qui tente un retour sur scène.
Parallèlement, il mène une carrière au cinéma, à partir de 1951. Une carrière prolifique, durant laquelle il tourne dans plus de 250 films et téléfilms, essentiellement des comédies. Inoubliable adjudant-chef Gerber dans la saga du « Gendarme de Saint-Tropez », il fut aussi notamment le papy de Papy fait de la résistance ou le beau père conservateur de La Cage aux folles. Il s’était illustré plus récemment dans Bienvenue chez les Ch’tis avec sa réplique d’anthologie « C’est le Nord ! ».