Michèle Parravicini, candidate Front de Gauche

L'enseignante Michèle Parravicini concourt pour la deuxième fois au siège de députée de la 8e circonscription. Engagée au Front de Gauche, elle veut s'opposer aux politiques actuelles qui instaurent l'austérité. Il y a selon elle, une urgence sociale liée à la récession économique.
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Michèle Parravicini, candidate Front de Gauche
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Michèle Parravicini, candidate Front de Gauche
Qui êtes-vous ? Je suis enseignante en Sciences de la Vie et de la Terre, écologiste et militante internationaliste aux côtés des peuples qui souffrent, engagement forgé au cours d’une longue expérience de vie hors de France après avoir travaillé en Europe, en Afrique, aux États-Unis et dans les DOM. En plus de la politique, j’agis aussi dans le domaine social, syndical et associatif. Je suis issue de familles de gauche : mon grand-père a fui l’Italie fasciste. Pourquoi souhaitez-vous être députée des Français établis hors de France ? Après celle de 2012, je mène ma deuxième campagne législative dans cette circonscription passionnante mais où nos concitoyens et nos amis méditerranéens vivent des moments très difficiles. Lorsque l’on vit à Chypre, en Grèce, en Italie, en Israël, ou à Malte, on connaît trop bien, quel que soit notre niveau de vie, les terribles effets qu’entraînent sur nombre de pays la crise économique et la crise de valeurs de l’Union européenne.   Quand on observe les manifestations mouvementées du 1er mai en Israël et en Turquie, on se rend compte que les difficultés que connaissent les Français de l'étranger et les peuples de la Méditerranée sont malheureusement devenus un trait d’union commun à toute notre circonscription. Face à l’urgence sociale, la récession économique et la dette écologique qui se creuse, je veux convaincre que je suis la seule candidate qui porte un message fort de remise en cause des politiques d’austérité désastreuses dans nos pays d’accueil et en France, en rejoignant le groupe Front de Gauche à l’Assemblée. A gauche, la déception est grande face aux reniements de l’actuel gouvernement et en particulier les promesses oubliées aux Français de l’étranger, il est temps de réagir et pas de s’abstenir.   Sur quelles problématiques faites-vous campagne ? Mon objectif est d’être députée à part entière pour participer aux décisions prises à l’Assemblée Nationale française en rejoignant le groupe des députés de la Gauche Démocratique et Républicaine afin de renforcer la lutte contre l’austérité. Ma priorité est de faire entendre la voix des oubliés, en particulier celle des Français de l’étranger et de faire avancer nos revendications dans les groupes de travail qui nous concernent. Avec mon suppléant, Guillaume Mariel, nous voulons  participer à la construction d’une autre Europe, une Europe laïque, sociale, indépendante, écologique, de paix et de solidarité internationale en développant des politiques européennes nouvelles, libérées des marchés financiers. Nous nous battrons pour sauver la Méditerranée, Mare Nostrum, ce formidable écosystème que nous avons en commun, qui est bien mal en point : surpêche, résidus de médicaments, déchets de matières plastiques, polluants organiques… Notre programme est celui du Front de Gauche : il n'est pas constitué de vagues promesses électoralistes, mais il s’appuie sur l’idée d’une politique de relance, la seule viable à nos yeux et aux yeux d'économistes reconnus de plus en plus nombreux. Il est écrit et s’appuie sur des axes centraux qui convergent tous vers le concept de "l’humain d’abord". Le site de campagne de Michèle Parravicini