Migrants : le navire humanitaire Lifeline pourra accoster à Malte

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© P. Veysset,R. Monjanel / TV5MONDE
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Le navire humanitaire Lifeline qui transporte plus de 230 migrants va-t-il pouvoir accoster à Malte ? La réponse est "Oui" à en croire le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte. L'espoir d'un dénouement donc, alors qu'un autre bateau est arrivé en Sicile après plusieurs jours mouvementés en Méditerranée.
C'est la fin du calvaire pour ce petit garçon soudanais. Après trois jours d'attente en mer, le cargo danois sur lequel il se trouvait avec une centaine d'autres migrants a finalement été autorisé à accoster en Sicile.

Vendredi au large de la Libye, le navire avait changé de cap pour les secourir.

"Beaucoup d'entre eux sont épuisés... Quelqu'un a été opéré de la colonne vertébrale, raconte Vincento Morello, médecin, et un autre a perdu son bras droit, mais ce sont des choses qui se sont produites avant. Ils ont été bien soignés, ils ont mangé. Ils sont calmes même s'ils sont psychologiquement fatigués, ils sont heureux d'être arrivés"

Et le dénouement devrait être identique pour les plus de 230 migrants qui se trouvent à bord du Lifeline.

Ce navire humanitaire bloqué en Méditerranée depuis samedi et dont aucun pays ne voulait jusqu'à présent pourra finalement accoster à Malte. C'est ce qu'a annoncé le chef du gouvernement italien ajoutant que Rome accueillera même une partie des migrants.

Division au sein de l'UE


Jamais l'Europe n'a été autant divisée sur la question migratoire. "Il y a finalement 2 modèles qui s'affrontent. Il y a celui d'Angela Merkel et d'Emmanuel Macron qui consiste à vouloir imposer éventuellement des sanctions financières des migrants dans les pays européens, explique sur TV5MONDE Nicolas Bay, député européen membre du Rassemblement national, et puis il y a la volonté exprimée avec fermeté et humanité par Matteo Salvini en Italie, par l'Autriche, par la Hongrie par la Pologne qui consiste à dire  traitons le problème dans les pays d'immigration et non pas sur le sol européen..."

Pour le moment l'Italie n'a pas précisé combien de migrants elle accueillerait mais pour elle, une chose est sûre : les autres pays européens doivent faire la même chose qu'elle.  Le Portugal a aussi indiqué plus tard pouvoir accueillir des réfugiés qui se trouvent à bord.