Mohamed Al-Arab rêvait d'un avenir meilleur en Europe, loin de son pays ravagé par la guerre. Comme tous les migrants, le jeune Syrien de 22 ans savait qu'il risquait de mourir dans un naufrage en tentant de rejoindre Lesbos illégalement. Il était pourtant loin de s'imaginer qu'il allait se faire tirer dessus par des gardes-frontières. Alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan a ordonné l'ouverture des frontières de son pays vendredi dernier, des dizaines de milliers de personnes affluent vers la Grèce. A la frontière, de nombreux heurts ont éclaté entre réfugiés et policiers. Ankara en appelle au soutien européen.