Au Nicaragua, trois ans après le grand mouvement social réprimé, avec plus de 300 morts, le président Ortega brigue demain, un quatrième mandat, en compagnie de son épouse, vice-présidente. Face au couple, quasiment pas d'opposition. Depuis trois ans, les voix critiques ont été arrêtées, ou ont fui le pays. En exil, elles appellent d'ailleurs, à l'abstention demain.