Nouvel échange de prisonniers en cours suite à l'accord de trêve dans la bande de Gaza

Des dizaines de combattants palestiniens armés et masqués se sont rassemblés ce samedi 25 janvier matin à Gaza-ville. Quatre soldates israéliennes devraient être remises à la Croix-Rouge contre plusieurs détenus palestiniens dans le cadre d'un nouvel échange de prisonniers prévu par l'accord de trêve dans la bande de Gaza.

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Echange de prisonniers

Les véhicules de la Croix-Rouge s'apprêtent à remettre les prisonniers israéliens à Gaza.

Capture d'écran Al-Jazeera
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En treillis et cagoulés, les combattants des Brigades Ezzedine al-Qassam, branche militaire du Hamas, sont arrivés les premiers à bord de pick-ups, vers 09H30 (07H30 GMT) sur un place dans la ville de Gaza, suivis par ceux des Brigades al-Qods, branche armée du Jihad islamique, selon un journaliste de l'AFP.

Près d'une semaine après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu dans la bande de Gaza après plus de 15 mois de guerre entre le Hamas et Israël, le mouvement islamiste palestinien a publié vendredi les noms des quatre femmes, âgées de 19 à 20 ans, dont la libération est attendue dans la journée.

Le bureau du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a de son côté confirmé avoir reçu la liste via les médiateurs.

Le Forum des familles d'otages s'est réjoui dans un communiqué "de la libération attendue de Daniella Gilboa, Karina Ariev, Liri Albag et Naama Levy après 477 jours de captivité".

Elles effectuaient leur service militaire, affectées à la surveillance de la bande de Gaza lors de leur enlèvement le 7 octobre 2023 pendant l'attaque des commandos du Hamas sur le sud du pays.

La source média référencée est manquante et doit être réintégrée.

Le nombre de détenus palestiniens qui doivent être libérés en échange, conformément à l'accord de cessez-le-feu en cours à Gaza, n'a pas été révélé. Les services pénitentiaires israéliens ont précisé que certains seraient ramenés dans la bande de Gaza, d'autres en Cisjordanie occupée.

33 détenus israéliens contre 1 900 détenus palestiniens

"Les Brigades al-Qassam et d'autres groupes (...) libèreront les quatre prisonnières samedi" et les confieront au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), a précisé à l'AFP une source proche du Hamas sous couvert d'anonymat.

Selon des sources palestiniennes, ces libérations pourraient avoir lieu dans la matinée.

Elles interviennent dans le cadre de la trêve entrée en vigueur dimanche après plus de 15 mois de guerre, et dont la première phase doit durer six semaines.

Cette première étape est censée permettre la libération de 33 détenus israéliens contre quelque 1 900 détenus palestiniens.

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Après la libération de trois jeunes israéliennes détenues à Gaza le 19 janvier, en échange de celle de 90 Palestiniens, en majorité des femmes et mineurs, il restera à l'issue de cet échange 26 détenus israéliens libérables pendant la première phase de l'accord.

Tous les noms ont été communiqués mais sans ordre chronologique de libération, plongeant les familles des otages dans un doute insupportable.

"Dernière chance"

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"Ramenez tous les otages, vivants et ceux qui malheureusement sont morts", exhortait Zahiro Shahar Mor, insistant pour que tous soient libérés dès la première phase, lors d'une nouvelle manifestation de soutien aux otages vendredi soir à Tel-Aviv.

"C'est notre dernière chance", ajoutait ce proche d'un otage, alors que beaucoup craignent que le gouvernement de Benjamin Netanyahu ne reprenne les hostilités à Gaza sitôt la première phase terminée.

La trêve, dans un territoire dévasté a permis l'entrée sur le petit territoire de plusieurs milliers de camions d'aide humanitaire.

Israël a par ailleurs sommé vendredi l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), accusée d'être infiltrée par le Hamas, de cesser ses opérations à Jérusalem.

Cet avertissement, diffusé via une lettre de l'ambassadeur israélien à l'ONU, fait suite à une série de lois visant l'agence qui font craindre pour l'avenir de ses activités (santé et éducation) à Gaza et en Cisjordanie.

Le patron de l'Unrwa, Philippe Lazzarini, a déploré sur X la décision israélienne, estimant qu'elle risquait de "saboter le cessez-le-feu à Gaza, anéantissant une nouvelle fois les espoirs de ceux qui ont traversé des souffrances indicibles".