Fil d'Ariane
Dans des déclarations à Al-Jazeera publiées sur le site de la chaîne du Qatar, il a ajouté que l'Iran avait mené de "vastes manoeuvres pour pouvoir frapper Israël en profondeur si ses installations sensibles sont prises pour cibles".
Kamal Kharrazi, ancien ministre des Affaires étrangères du président réformateur Mohammad Khatami (1997-2005), a toutefois assuré que son pays n'avait "pas pris la décision de fabriquer une bombe atomique."
Israël, qui considère l'Iran comme son ennemi numéro un, s'oppose à une relance de l'accord international de 2015 sur le nucléaire iranien --censé empêcher la République islamique de se doter de la bombe atomique en échange de la levée de sanctions asphyxiant son économie-- dont les États-Unis s'étaient désengagés en 2018.
Voir : Israël - Iran : la guerre de l'ombre
L'Iran et Israël, considéré par les experts comme la seule puissance nucléaire du Moyen-Orient, se livrent aussi une "guerre de l'ombre" à coups de cyberattaques, d'attaques en mer ou d'accusations d'assassinats notamment.
Les propos de Kamal Kharrazi interviennent alors que les négociations entre Téhéran et les grandes puissances dont Washington, pour relancer l'accord de 2015 sont bloquées depuis mars.