M. Azevedo, dans une récente interview accordée à l'AFP, avait souligné que "le système commercial multilatéral" était "affaibli par une complète paralysie des négociations".
"Il s'agit de rendre le système compatible avec le monde d'aujourd'hui, la seule façon d'y arriver est d'encourager le commerce et la libéralisation des échanges en tant que composants essentiels des politiques de développement", avait-il dit.
"Nous n'y parviendrons pas tant que nous ne débloquerons pas le système", avait-il ajouté, préconisant plus de flexibilité de la part des uns et des autres.
Tout comme son principal opposant, le Mexicain Herrminio Blanco, il s'est targué pendant la campagne en vue de sa nomination de bénéficier de larges soutiens aussi bien parmi les pays riches que parmi les pays en développement mais également dans les milieux économiques.
"Nous admirons sa vaste expérience et son intime connaissance des institutions commerciales internationales et de leur fonctionnement et le soin qu'il a mis à obtenir des consensus à Genève", a souligné Jake Colvin , vice-président du Conseil du commerce extérieur des Etats Unis.
"Le prochain patron de l'OMC sera confronté à deux défis, à savoir la préparation des membres en vue de déboucher sur un succès à la Conférence ministérielle de décembre à Bali, en Indonésie, et de dégager un consensus sur un ordre du jour plus large afin de moderniser les règles commerciales à l'ère de l'économie numérique", a ajouté M. Colvin.