Qui êtes-vous ? Je suis née en France dans le Finistère Sud. J’ai poursuivi mes études universitaires à Paris, en France et aux États-Unis. Avec mon époux d’origine polonaise, j’ai vécu aux États-Unis, à Annapolis dans le Maryland, de 1982 à 2007. Nous y avons élevés nos deux enfants. Nous sommes une famille franco-américaine. Actuellement, nous vivons en France dans les Alpes-Maritimes. Je suis diplômée de l’IFA en gestion des entreprises et ai une licence "d’International Real Estate Agent". J’ai travaillé 10 ans à Paris dans le développement immobilier à la montagne et au bord de la mer, puis à Annapolis dans le commerce d’échanges de produits français et européens, l’enseignement et l’immobilier international. Je me suis beaucoup investie dans le milieu associatif notamment "The Chesapeake Bay Foundation", les associations de préservation des espaces verts, des bâtiments historiques, des animaux et les jardins familiaux bio. J’ai représenté la France à l’étranger et ai été la présidente du Cercle Français. Je suis engagée au niveau local avec une priorité écologique, économique et politique en association avec l’Alliance écologiste indépendante à ne pas confondre avec les Verts. Après un an de gouvernement PS-Verts, il est clair que toutes les promesses du programme PS-Verts de Hollande ont été foulées au pied et que les premiers responsables ce sont les Verts et leurs ministres qui ont avalisé le développement des ventes de matériel nucléaire à la Chine, la construction de l'EPR, la violation des droits de l'homme au Tchad sous le regard bienveillant de notre pays et surtout la poursuite des déficits et des augmentations d'impôts. Pourquoi voulez-vous être députée des Français établis hors de France ? Ma longue expérience de vie à l’étranger et mon retour récent en France me permettent une vision élargie et compréhensive de la situation et des besoins des Français. Je pense pouvoir avec aisance défendre les intérêts des Français établis hors de France et améliorer leur vie quotidienne en contact étroit avec les pouvoirs publics français. Mon but est de leur permettre, malgré leur éloignement, de participer à la vie nationale et de faire entendre leur voix, défendre leurs intérêts et leur apporter soutien et solutions. Mes 30 ans de vie en Amérique du Nord, en constante relation avec la France et l’Europe, sont mes atouts principaux d’intégration à la diversité. Mon retour sur le territoire français est un facteur d’ouverture d’esprit sur la compréhension des problématiques d’intégration et d’éloignement. Sur quelles problématiques faites-vous campagne ? Sur l’éducation. Je veux mettre en place une politique qui protège l’enseignement de la langue et de la culture française et préserve l’identité française. Empêcher la suppression de la Prise en charge (PEC) pour les lycéens dans les établissements français d’enseignement à l’étranger. Améliorer les possibilités d’accueil des enfants français dans les écoles, collèges et lycées français. Mettre en œuvre une politique qui aide notre école maternelle et primaire pour permettre de mieux repérer les fragilités socioculturelles par un soutien personnalisé. Intégrer dans les programmes scolaires une éducation au savoir-être, mettant l’accent sur le sens des responsabilités et le respect des différences, pour amener l’enfant à l’autonomie. Etudier des partenariats avec l’enseignement local pour mettre en place un enseignement bilingue lorsque le nombre d’élèves potentiels le justifie. Je fais également campagne sur l’emploi, l’économie et la fiscalité. Le devoir de la nation est de maintenir et développer un lien particulier avec ces compatriotes qui souvent ont trouvé leur voie et pu exprimer leurs talents hors de nos frontières. Tous ces talents ne peuvent que valoriser et soutenir un intérêt collectif. Il semble donc important de garantir aux Français de l’étranger un lien constant avec leur pays d’origine, afin qu’ils ne sentent jamais des étrangers en France. Il faut promouvoir les échanges internationaux. Créer de la coopération, de la proximité, favoriser les coopératives, les petites entreprises et de l’artisanat pour localiser l’économie. Contrôler l’utilisation des fonds publics. Améliorer les modalités d’exercice des droits à la retraite acquis à l’étranger lors du retour en France. Instaurer une fiscalité non discriminatoire des non-résidents. Concernant la sante et le social, il est très important que les Français de l’étranger soient accompagnés dans toutes les démarches ayant trait à l’expatriation. Il faut reformer la Caisse des Français à l’étranger (CFE) en allégeant ses modalités de fonctionnement. Que les avantages soient en équation avec ceux donnés en France. La politique de santé de la France doit elle-même être reformée, car elle prône la politique de la maladie. Une santé optimale requiert de bons comportements individuels et des décisions collectives. Il faut instaurer le développement de service d’aide sociale d’urgence pour les Français en difficulté réelle et temporaire.