TV5 JWPlayer Field
Chargement du lecteur...
© TV5MONDE
Partager

Philippines : l'île paradisiaque de Boracay de nouveau accessible aux touristes

Elle était surnommée "l'île poubelle". Boracay, le joyau philippin, est de nouveau accessible aux touristes. Il y a six mois, les autorités avaient ordonné sa fermeture pour un grand nettoyage. En cause : la surfréquentation et le déversement dans la mer des eaux usées de certains hôtels. Et si l'île a retrouvé sa splendeur d'autrefois, il n'est désormais plus question de tourisme de masse.
Tapis rouge pour les premiers touristes qui foulent les plages de sable fin de Boracay.
Difficile à croire qu'il y a quelques mois à peine, l'endroit était un dépotoire à ciel ouvert. "Même s'il y a eu beaucoup de rénovations et que ce n'est pas encore parfait, quand on va à la plage, on se rend compte que la fermer pour six mois, ça en valait la peine", assure un touriste.
 

Un quota de touristes

L'archipel accueillera deux fois moins de touristes qu'auparavant : pas plus de 19 000 en même temps.
Et les nouvelles règles sont strictes : interdiction de fumer ou de boire de l'alcool sur la plage, dorénavant exclusivement réservée à la baignade. Exit aussi la grande fête annuelle du 1er mai qui faisait la renommée de l'île ! Quant aux constructions sauvages : envolées ! Tout comme les vendeurs ambulants et les chiens errants. "C'est si calme, et silencieux. Je suis surprise parce que c'est tellement différent. Avant, la plage était surpeuplée", indique une touriste à nos confrères de l'AFP.

Autre nouveauté : la volonté du gouvernement philippin de miser sur le tourisme durable. Plus de 400 hôtels et restaurants, accusés de violer les réglementations environnementales, ont fermé ou perdu leur agrément.

Le gouvernement veut me faire signer une renonciation de droit. Mais c'est comme un suicide pour moi. Car ici c'est chez moi, si je signe, ça ne m'appartiendra plus. C'est comme si je donnais tout ce que j'avais au gouvernement.

Elma Vergara, propriétaire d'un hôtel

Pour d'autres restaurants ou hôtels, la réouverture n'est que partielle car les travaux d'assainissement, sont loin d'être achevés. Il faut encore un an pour que l'île de 10 km2 soit entièrement remise aux normes.