Fil d'Ariane
Faites défiler le journal pour retrouver les réactions des Français de l'étranger au fil des semaines de la campagne présidentielle.
Hésitation - Diane, 21 ans, étudie les Sciences politiques cette année en Russie. Jusqu'au bout, elle a tenu à voter pour François Fillon au premier tour de la présidentielle. Pour dimanche 7 mai, elle hésite encore entre Emmanuel Macron et le vote blanc.
> Relire le portrait de Diane en Russie.
Déception - Anne, 32 ans, vit à Hong Kong où elle exerce en tant que juriste. Depuis le premier tour, elle a choisi son futur président : Emmanuel Macron. "Face à face décevant. En grande partie dû à l'agressivité de Marine Le Pen. Une fois encore, les sujets de fond furent relégués au second plan. Emmanuel Macron s'est défendu sur la durée, tant bien que mal, sans trop entrer dans le jeu de l'agressivité, en expliquant dans les grandes lignes ses projets, de manière construite et rationnelle. Il est apparu techniquement plus solide, là où Marine Le Pen n'a pas su sortir de l'opposition (sans rien proposer de concret). Aucun n'a toutefois su prendre de la hauteur et adopter la solennité que l'on pourrait attendre d'un futur président.
Je ne suis pas convaincue que ce match ait permis de les départager davantage... Sans doute aura-t-il confirmé la position des partisans de chacun, sans toutefois convaincre les indécis."
> Relire le portrait de Anne à Hong Kong et le reportage réalisé sur elle.
La Consul de France à Montréal a annoncé, mardi 2 mai, des mesures ont été prises pour réduire le temps d'attente pour voter au 2eme tour de la présidentielle qui se tiendra samedi 6 mai en Amérique du nord. Notre correspondante Catherine François détaille ces mesures sur notre antenne :
#Presidentielle2017 Des mesures prises pour réduire le temps d'attente devant les bureaux de vote au 2e tour à Montréal - par @cathyfrancois pic.twitter.com/WPFrobHMN0
— TV5MONDE Info (@TV5MONDEINFO) May 3, 2017
Au premier tour, certains votants avaient attendus plusieurs heures avant de glisser leur bulletin dans l'urne.
> (re)lire l'article de notre correspondante sur la participation des Français à Montréal.
Pierre qui vit en Thaïlande pensait voter pour François Fillon. Mais "les affaires" entourant le candidat Les Républicains ont eu raison de son vote. Il a choisi Nicolas Dupont-Aignan, nouvelle déception. "Je suis écoeuré du comportement et des retournements de nos politiques. Le ralliement de Dupont-Aignan à Marine Le Pen a fini de me dégoûter. Il est en train de se griller en jouant un coup de poker. Je trouve lamentable cette subite décision d'alliance contre la promesse d'un poste de Premier ministre. C'est décevant de la part d'un mec qui lui faisait pas de cadeaux il y a encore peu de temps. Juste pour ses intérêts personnels, il appelle à voter FN."
> Lire le portrait de Pierre qui vit en Thaïlande.
Chloé vit en Suisse mais votera en France pour la présidentielle. Si elle a encore des doutes sur le choix de son/sa candidat-e, elle tient à ce que deux mesures soient prises en compte par l'élu-e.
"La volonté de travailler à l'international et en particulier en Europe. Cela me parait essentiel et non négociable si on croit au développement durable et que l'on reste réaliste devant les faits présents.
Le scepticisme ouvert ou caché contre le projet européen ou pire l'animosité contre d'autre pays d'Europe est un argument décisif pour ne pas voter pour le ou la candidate.
Et la fermeture de Fessenheim ainsi que la sortie du nucléaire en général sont aussi essentiels pour moi."
Que se passera t-il s'ils échouent? Peut on espérer que l'élu(e) réussira?
A deux jours du scrutin, Chloé reconnaît être "totalement dans le flou". "Nous portons à la fois tant de responsabilité et si peu avec une seule voix. Je me demande quel candidat saura transformer vraiment ses idéologies en actions durablement bonnes pour la France. Je me demande combien de mensonges mais aussi combien d'inexpérience et de naïveté se cachent derrière ces gens qui osent se présenter. Que se passera t-il s'ils échouent? Peut on espérer que l'élu(e) réussira?"
► Pour en savoir plus sur Chloé qui vit à Bâle en Suisse, lire son portrait.
Anne est juriste à Hong Kong. Elle a déjà choisi son candidat depuis longtemps : Emmanuel Macron chez qui elle apprécie deux mesures.
- Europe : "Macron est un fervent défenseur de l’Europe. Il propose notamment trois démarches qui me semblent pertinentes : 1.repenser la communication autour de l’Europe, revaloriser les avantages de l’Union Européenne, expliquer le fonctionnement des institutions, rendre l’Europe moins distante et plus attrayante ; 2.proposer des réformes relatives à notre participation et notre représentation au sein des institutions européennes, une Europe plus démocratique et mieux intégrée, des citoyens européens davantage avertis et impliqués dans son fonctionnement ; 3. et enfin renforcer la coopération économique européenne, pour peser de manière significative dans les échanges internationaux, face aux deux géants que sont les Etats-Unis et la Chine."
Je ne crois pas que la France puisse faire face aux enjeux actuels en restant seule. Elle a besoin de ses partenaires européens pour relever les défis de demain.
"Dans le contexte international actuel, tant économique que géopolitique, il me semble important de revaloriser l’Europe, de rappeler que sa construction a permis 60 ans de paix, et le développement de nombreux échanges commerciaux et culturels. Je ne crois pas que la France puisse faire face aux enjeux actuels en restant seule. Elle a besoin de ses partenaires européens pour relever les défis de demain."
- Education : "Je retiens notamment la volonté de Macron de revaloriser et développer les systèmes d’apprentissage et d’alternance. Tous deux permettent de s’insérer dans la vie professionnelle avec succès. Or ils sont trop peu développés aujourd’hui et/ou réservés à certaines disciplines.
Je pense que la revalorisation, la simplification et le développement de ces deux systèmes de formation permettraient en partie de résorber le taux de chômage et la précarité de l’emploi chez les jeunes diplômés."
► Pour en savoir plus sur Anne, relire son portrait.
Pierre, lui, vit en Thaïlande. Il pensait voter pour François Fillon mais il pourrait avoir changé d'avis. Comme Chloé, il doute.
► Pour en savoir plus Pierre, lire son portrait.
Une proposition de Jean-Luc Mélenchon interpellent les Français de l'étranger que nous suivons sur TV5MONDE. Il s'agit de l'"impôt universel" qui vise les expatriés français. Ces derniers devraient payer aussi bien des impôts dans le pays où ils vivent qu'en France. Une manière selon le candidat de lutter contre l'évasion fiscale.
Pour Lili au Mexique c'est "non" ! "On paye déjà des impôts locaux alors on ne va encore payer encore des impôts en France!"
► Pour en savoir plus sur Lili qui vit au Mexique, lire son portrait.
Ugo qui vit à Doha, ne soutient pas non plus cette idée de payer des impôts en France sans profiter des services de son pays. Mais il n'exclut pas l'idée de participer financièrement au fonctionnement de certains ministères dont il dépend en vivant à l'étranger.
► Pour en savoir plus sur Ugo qui vit à Doha au Qatar, lire son portrait.
Quant au sujet du travail qui occupe aussi cette campagne, Pierre, 22 ans, est convaincu que la position de Benoît Hamon sur le sujet est la bonne.
Lili vit au Mexique avec son mari expatrié par son entreprise française et leurs deux enfants. Enseignante en France et actuellement en disponibilité, elle s'intéresse de près aux propositions des candidats sur ce sujet.
"Emmanuel Macron veut augmenter le nombre d'établissements qui enseignent la français à l'étranger. Il est vrai qu'en dehors des très grandes villes, il est dur de trouver des lycées français. A San Luis Potosi, au Mexique, où nous sommes actuellement il y a 700 000 habitants et pas d'établissements. Du coup ce sont les parents qui se chargent de trouver un moyen d'enseigner le français à leurs enfants . J'ai ainsi enseigné l'écriture et la lecture du français à mon fils. Reste à savoir comment financer tout ça bien sûr. Comment enseigner le français à nos enfants c'est un vrai problème concret. Parfois les parents les confient à des femmes expatriés enseignantes..."
Au sujet des démarches administratives : "Macron parle aussi de faciliter les démarches administratives avec la France dans le pays où nous sommes. Bonne idée aussi. Par exemple, avec mon mari, on s'est mariés au Brésil et quel parcours du combattant quand on n'est pas dans les grandes villes ou il y a les consulats français!"
► Pour en savoir plus sur Lili qui vit au Mexique, lire son portrait.
Nous avons demandé aux expats que nous suivons sur notre site internet pendant cette campagne quelles idées des candidats retenaient-ils.
Aujourd'hui, Ugo nous explique pourquoi, selon lui, le "revenu universel" proposé par Benoît Hamon (Parti socialiste)est une bonne idée même si elle n'est pas nouvelle. Et surtout, il nous raconte qu'elle application en est faite à Doha au Qatar où il vit et travaille en tant qu'ingénieur.
Dans sa vidéo Ugo fait référence à l'économiste Bernard Friot, il défend lui un salaire à vie.
► Pour en savoir plus sur Ugo qui vit à Doha au Qatar, lire son portrait.
Ugo, 28 ans, vit au Qatar où il travaille en tant qu'ingénieur pour une entreprise française. Après avoir regardé les deux derniers débats pour la présidentielle, il s'intéresse plus particulièrement aux relations entre la France, le Qatar et l'Arabie saoudite, un sujet soulevé par les candidats. Faut-il ou non en finir avec la vente d'armes à ses pays ? A quel prix ? Il s'interroge.
► Pour en savoir plus sur Ugo qui vit à Doha au Qatar, lire son portrait.
Pour la première fois, ce débat réunissait les 11 candidats à l'élection présidentielle qui ont échangé pendant 4 heures en direct à la télévision. Lili, expatriée au Mexique avec sa famille, en a regardé les moments fort au lendemain de sa diffusion à cause du décalage horaire. « Une soirée qui n'a pas été révolutionnaire, selon Lili. Il n'y avait rien de très original ou de surprenant dans les propositions! »
Pourtant une intervention l'a interpellée : « Celle de Philippe Poutou [Nouveau parti anticapitaliste] m'a enchantée. Il a osé dire en face ce que tout le monde pense (à mon avis) à propos de François Fillon et de Marine Le Pen. Et cette phrase lancée à la candidate du Front national : "On n'as pas d'immunité ouvrière! Quand la police nous dit de venir on y va! Vous vous dites anti système et pourtant il vous protège le système "»
Quant à Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) : « Il m'a plu quand il a dit à Marine Le Pen "60 pour cent des français n'ont pas de religion" "Fichez nous la paix avec la religion!"»
Lili retient aussi de ce débat la pique de Benoît Hamon (Parti socialiste) à François Fillon (Les Républicains) « Vous voulez créer des places en prison et moi des postes de professeurs dans les écoles. ». D'Emmanuel Macron (En Marche) qu'il « défend l'Europe des 27... et veut combattre le terrorisme à l'étranger...», et de Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) qu'elle « dénonce le système financier et la finance qui dirige le pays...»
► Pour en savoir plus sur Lili qui vit au Mexique, lire son portrait.
Laurent n'avait pas l'intention de rater ce débat qu'il a suivi depuis Dakar au Sénégal où il est entrepreneur.
« Franchement, je n’ai pas vu le temps passer alors que je m’endormais un peu lors du précédent débat avec lesdits "gros candidats".
J’ai trouvé que ce n’était pas si cacophonique que ça et qu’on comprenait quand même ce que les gens veulent faire, en tout cas disent qu’ils feraient. Mais c’est vrai que ça manquait un peu de confrontation directe entre certains candidats.»
► Pour en savoir plus sur Laurent qui vit au Sénégal, lire son portrait.
Franck a également regardé le débat depuis les Etats-Unis. Après avoir suivi la présidentielle américaine, il note une différence dans les rapports entre les candidats français et américains : « Heureusement, le niveau intellectuel du débat est bien au dessus de la stupidité de ce que nous avons pu voir lors des élections primaires américaines avec des candidats comme Donald Trump qui parle de la taille de son sexe ou de la surenchère pro-chrétienne à laquelle nous avons assisté. Au moins, malgré les différences de point de vue, les candidats français se respectent. »
Pendant les 4 heures d'échanges entre les candidats au scrutin, Franck s'est fait un avis sur chacun : « Que ce soit Nathalie Arthaud, Philippe Poutou ou Jean Lassalle, ils ne font que se plaindre du méchant capitalisme contre les gentils travailleurs qui ne sont jamais responsables des maux qui leur arrivent. Le comble a été pour moi la proposition de Philippe Poutou d'interdire tout licenciement... En fin de compte, il ne sont pas crédibles. Les candidats Dupont-Aignan, Lassalle, Cheminade ou Asselineau, même s'ils semblent décents, ne sont pas crédibles ou même semblent insignifiants, pas présidentiables.
Je rigole de voir que Jean-Luc Mélenchon ne veuille pas sortir de l'Europe mais veut quand même sortir des traités (sans expliquer comment). C'est de la niaiserie.
J'ai apprécié l'humour de Mme Le Pen quand elle a, à juste titre, rappelé que les autres candidats voulaient "faire preuve de rétorsion à l'encontre des pays qui, eux-mêmes, protègent leurs marchés intérieurs"... C'est à croire que c'est la seule à être réaliste et à voir que les autres pays font du protectionnisme. Comment peut-on se fier à Fillon ou à Macron qui soutiennent les accords de libre-échange qui sont si dangereux pour les Français et les classes moyennes à travers le monde ?
Je ne peux pas me fier à François Fillon qui n'a fait rien fait quand il était Premier ministre de ce qu'il prétend vouloir faire aujourd'hui, à Monsieur Macron qui a fait un travail aussi lamentable quand il était ministre des Finances ou Monsieur Hamon qui représente le même gouvernement et le même parti qui nous a conduit au bord de l'abîme depuis 1981.
Ce débat ne m'a pas fait changer d'avis sur les grands points de la sécurité, de l'emploi et sur l'immigration. Avec 6 millions de chômeurs en France, on ne peut pas se permettre de laisser entrer 200,000 nouveaux immigrés en France: où va-t-on les loger puisqu'il n'y a pas de logements disponibles et quel travail va-t-on leur donner quand il faut en trouver pour les 6 millions de chômeurs. »
► Pour en savoir plus sur Franck qui vit aux Etats-Unis, lire son portrait.
Ugo revient sur les derniers pronostics à trois semaines de l'élection présidentielle française. Occasion aussi pour ce Français basé au Qatar d'évoquer les particularités de ce pays grand comme la Corse, où la population est essentiellement d'origine étrangère : « ça ferait bondir Marine Le Pen ».
► Pour en savoir plus sur Ugo qui vit à Doha au Qatar, lire son portrait.
Après ses études au Canada et de nombreux stages sur le continent africain, Ugo travaille désormais au Qatar sur le chantier du métro de Doha. Depuis l'émirat, il a l'impression de faire partie du « village monde » et se considère comme « mondialiste ». Il estime que l'élection présidentielle française ne repose plus sur le clivage habituel libéraux et socialistes mais plutôt entre mondialistes et patriotes. Clairement selon lui, « il y a deux France qui s'affrontent ».
► Pour en savoir plus sur Ugo qui vit à Doha au Qatar, lire son portrait.
Pierre qui vit en Thaïlande depuis quatre ans, a choisi ce candidat Les Républicains pour l'élection. Il a décidé de maintenir son choix depuis l'annonce de la mise en examen de François Fillon « parce que pour moi, il n'y en pas d'autres pour barrer la route au Front national. Il existe le danger d'un second tour Marine Le Pen-Emmanuel Macron avec le report des votes d'une certaine droite sur Marine Le Pen même si logiquement Emmanuel Macron devrait passer ...»
► Pour en savoir plus sur Pierre qui vit près de Pattaya en Thaïlande, lire son portrait.
"J'ai appris dans cette émission l'intention du candidat d’introduire des visas humanitaires. Voici une mesure « européenne » totalement en accord avec la politique de Mme Merkel.
A Bâle, la majorité des immigrés ne peuvent séjourner en Suisse sans contrat de travail. Sans contrat de travail, pas d’appartement. Pas d’adresse en Suisse, pas de permis de séjour et pas de compte en banque. Il y a également un délai de carence de plusieurs mois sur l’obtention des allocations chômage. Pourtant, il y a près de 30% de résidants de nationalité étrangère ici en ville. Ils viennent des quatre coins du monde et ne sont pas en marge de la société et au contraire bien intégrés".
► Pour en savoir plus sur Chloé qui vit à Bâle en Suisse, lire son portrait.
Que feront les 1 309 031 inscrits sur les listes consulaires ? Participeront-ils malgré tout à ces législatives ? Pensaient-ils voter par voie électronique ? Nous avons posé ces questions aux Français de l'étranger que nous suivons dans le cadre de la présidentielle. Voici leurs réactions :
Franck qui vit depuis 22 ans aux Etats-Unis : "ça me désole. J'habite assez loin du consulat et le vote électronique est très pratique. C'est ce qui me permet d'éviter à chaque fois les files d'attente."
Anne qui habite à Hong Kong : "Je ne comprends pas cette décision et la déplore. Je me déplacerai quoiqu'il en soit, mais ce ne sera pas la démarche générale. Moins de Français de l'étranger voteront. Certains ne se déplaceront pas à l'ambassade pour voter.Cela envoie également un mauvais message en termes de communication. Les Francais de l'étranger ne sont pas davantage incités à s'intéresser à la vie politique française..."
Pierre qui vit en Chine depuis 13 ans s'insurge de la manière dont il en a été averti : par un mail du député Thierry Mariani un peu trop partisan à son goût : "Cela ne me dérange pas plus qu'autre chose. Je préfère en effet me déplacer pour voter, ça a plus de sens que de cliquer sur un écran pour moi. Par contre, je comprends tout à fait que certaines personnes n'aient pas un accès facile aux bureaux de vote ou assez de temps pour faire le déplacement, et j'espère que tout sera mis en place pour aider ceux qui risquent de ne pas voter, tout comme je comprends que s'il y a un risque de piratage informatique, il est préférable de l'éviter pour protéger la démocratie."
Chloé qui s'est installée en Suisse : "Je suis tout à fait pour le vote électronique à distance. Il faudrait naturellement un système sécurisé et infalsifiable. Cela permettrait de voter plus souvent."
"C'est dommage que Fillon passe autant de temps à parler des scandales qui pèsent sur lui plutôt qu'à convaincre les citoyens de la validité de son projet politique, souligne Chloé qui vit en Suisse. On dirait qu'il essaie davantage de convaincre les spectateurs de sa personne plutôt que de son plan et de ses objectifs. Pour moi un futur président et ancien ministre ne devrait pas publiquement remettre en cause le fonctionnement de la justice. S'il pense qu'il est le seul à détenir la vérité et à connaître la justice on peut s'attendre au moins à ce qu'il réussisse à trouver des points communs avec M. Trump si il est élu."
► Pour en savoir plus sur Chloé qui vit à Bâle en Suisse, lire son portrait.
Quelques jours plus tard, Ugo revient sur les accusations d'emplois fictifs qui touchent les candidats François Fillon et Marine Le Pen. Depuis le Qatar où il travaille en tant qu'ingénieur, il partage ses impressions et sa déception :
► Pour en savoir plus sur Ugo qui vit à Doha au Qatar, lire son portrait.
Emma a essayé d'assister à une réunion menée par la candidate du Front national, en vain. Mais elle a réussi à obtenir quelques informations qu'elle nous livre en vidéo.
Emma a rencontré un chauffeur de taxi qui lui faisait part de ses réflexions après la venue de Marine Le Pen (Front national) au Liban. "Il m'a fait part de son accord avec elle sur la question des "musulmans", il me disait que dans 20 ans ils seraient majoritaires en France. Étant chrétien, il me disait que la présence des musulmans ne le gênait pas au Liban car les sunnites et les chiites s'opposaient et permettaient indirectement de laisser les chrétiens tranquilles.
Ici la question confessionnelle est très importante, on m'a déjà demandé de mentir et de ne pas dire que j'étais athée même si d'autres libanais m'ont dit que cela ne posait aucun problème. Le politique est très lié au religieux au Liban, il est très fréquent qu'un homme politique invoque l'appartenance religieuse pour créer de l'adhésion. En France, notre tradition de la laïcité a souvent éloigné le fait religieux du discours. Paradoxalement, MLP permet de relier les deux sujets d'abord, la question de la religion musulmane est présente chez elle, ensuite au Liban elle s'est positionnée en "protectrice des chrétiens d'Orient. L'opinion de ce chauffeur de taxi montre vraiment l'emprunte confessionnelle au Liban, la volonté de protéger sa communauté car c'est vraiment synonyme d'identité ici.".
► Pour en savoir plus sur Emma qui étudie à Beyrouth au Liban, lire son portrait.
" Il est possible de revenir, entreprendre, chercher, enseigner en France !", a déclaré Macron à Londres à l'adresse des expatriés.
"Ça me touche, explique Chloé, que la France aime encore ces expatriés qui sont partis vers des terres prodigues pour ouvrir leurs opportunités professionnelles. Mais franchement on aimerait savoir quelles sont les mesures concrètes qui seront prises en France, quels sont les résultats mesurables attendus et surtout sous quel délai ces résultats seront visibles. En gros quel est le plan de Mr Macron? Y a t il un plan?"
► Pour en savoir plus sur Chloé qui vit à Bâle en Suisse, lire son portrait.
Anaïs est chercheuse en biologie à Londres d'où elle suit la présidentielle. Sa curiosité la pousse à s'intéresser à tous les bords politiques. Elle s'est ainsi rendue à une rencontre publique d'Emmanuel Macron dans la capitale britannique. Voici ses observations en vidéo :
► Pour en savoir plus sur Anaïs qui vit à Londres au Royaume-Uni, lire son portrait.
Chloé réagit à un article qu'elle a lu sur le site de nos confrères de RTL. "Je pense à ce candidat à la chancellerie allemande (Gutenberg) qui a dû laisser de côté toutes ses ambitions car le plagiat qu'il a fait lors de la rédaction de son travail doctoral a été rendu public.
La corruption et les activités illicites des politiques français sont disproportionnées par rapport à ce que je vois en Suisse en Allemagne. Les affaires qui les concernent ne semblent jouer aucun rôle pour les électeurs français quant à leur capacité à gouverner. Pour ceux qui ne sont pas Français autour de moi, c'est une honte et un scandale que des serviteurs de la démocratie se permettent de telles choses. Ils s'expliquent le comportement de nos concitoyens comme "latin"."
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