En République démocratique du Congo, le coup d'envoi de la campagne présidentielle a été donné à un mois de l'élection présidentielle à un tour, le 23 décembre 2018. Vingt-et-un candidats sont en lice dont l'ex-ministre de l’Intérieur Emmanuel Ramazani Shadary, dauphin de Joseph Kabila, empêché par la Constitution de se représenter. Ambiance à Kinshasa et Bukavu.
Des centaines d'affiches, dans les rues de Kinshasa... Les candidats, 21 pour la présidentielle, et des milliers pour les élections législatives et provinciales, ont désormais leur portrait dans la rue, officiellement.
Ce jeudi, chaque camp est venu défendre son candidat : des partisans motivés, et sûrs de leur victoire, comme ici, les partisans de Felix Tshisekedi.
L'opposition au pouvoir actuel est représentée par plusieurs partis. La plupart critiquent les machines à voter, et disent craindre des fraudes et dysfonctionnements.
Fait rare en ce premier jour de campagne, le président Joseph Kabila a fait une apparition en public. Il ne peut pas se présenter à nouveau et s'est donc affiché avec le candidat qu'il soutient, Emmmanuel Ramazany Shadary, mais sans s'exprimer.
Chaque camp, se dit certain de sa victoire... Les partisans du FCC, le parti de Joseph Kabila se sont aussi mobilisés, comme ici dans les rues de Bukavu.
Il reste officiellement un mois pour convaincre... Les élections sont prévues le 23 décembre prochain.