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Présidentielle en RDC : des violences post-électorales recensées

Quatre morts à Kikwit dans l'ex-Bandundu, des violences à Kinshasa : l'ACAJ, ONG des droits humains, révèle des cas de violences communautaires depuis la proclamation de la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle.
Patrice Mwimba vient chercher de l'aide auprès de l'Association congolaise pour l'accès à la justice (ACAJ). Son frère, Alexis Mwanza, a perdu la vie samedi 19 janvier. Originaire du Kasaï, il était membre de la communauté Louba, la même que Félix Tshisekedi. Le quadragénaire était parti réclamer de l'argent à un client dans l'ancienne province du Bandundu, celle du candidat malheureux Martin Fayulu.

Le meurtrier présumé a été arrêté et placé en détention à Kinshasa. Depuis la proclamation des résultats provisoires, la République démocratique du Congo a connu des violences communautaires. Vandalisme, pillages, attaques contre les personnes se multiplient. L'ACAJ dresse un premier constat : "Nous avons enregistré depuis que nous (suivons, ndlr) le processus électoral, plus de 200 cas d'actes d'intolérance politique, d'incitation à la haine tribal ou ethnique. Jusque-là nous n'avons pas identifié des éléments pouvant établir qu'il y a eu une politique élaborée par des responsables politiques."

Pas d'appel à la vindicte communautaire venant des responsables politiques donc. Le travail d'apaisement des esprits lui continue. Depuis plusieurs jours, des mouvements citoyens, des membres de l'Eglise et des politiques appellent au calme. Un appel entendu selon l'Acaj. La situation semble s'apaiser entre les différentes communautés.