Fil d'Ariane
Pas de trêve entre les deux ennemis. L'armée israélienne dément l'annonce quelques heures plus tôt du Jihad Islamique et du Hamas d'un accord de cessez-le-feu.
Le ciel de Gaza éclairé dans la nuit de mardi à mercredi par des tirs de roquettes peut en témoigner : des engins dirigés vers le territoire israélien. De l'autre côté de la frontière, l'Etat Hébreu continuait aussi de cibler la Bande de Gaza. Des nouveaux raids ont eu lieu toujours dans la nuit, visant selon l'armée une vingtaine de structures militaires liées au Hamas.
Dans la matinée, le calme semblait revenu. Pour combien de temps ? Difficile à dire, chaque partie se renvoyant la balle sur le terrain politique. La veille à Ramallah, le président palestinien a dénoncé les agressions d'Israël :
Les occupants israéliens ont lancé une attaque féroce contre la bande de Gaza avec des obus et des raids. C'est le signe qu'Israël ne veut pas la paix. Les palestiniens eux veulent la paix.
Une réunion du comité de l'Organisation de Libération de la Palestine a succédé mardi à une journée sous haute tension à la frontière entre Israël et la bande de Gaza : plusieurs dizaine de roquettes et d'obus de mortiers ont été tirés ce mardi sur le territoire israélien. Réponse de l'armée : une série de raids sur l'enclave palestinienne.
L'escalade a repris depuis le 30 mars dernier et la marche du grand retour, des manifestations se sont déroulés dans la bande de Gaza, visant à réclamer le droit au rapatriement des réfugiés palestiniens. 121 personnes, au moins, ont été tuées par les soldats israéliens, et plus de 3 500 personnes ont été blessés depuis le début de cette marche.
Le Conseil de sécurité de l'Onu devrait se réunir d'urgence ce mercredi à la demande des État-Unis, allié d'Israël.