Une nouvelle polémique explosive sur la capacité de Donald Trump à gouverner : là encore, l'information émane du New York Times, mais cette fois, la flèche est décochée par Rod Rosenstein, numéro deux du ministère de la Justice.
Plus d'une semaine après la sortie du livre de Bob Woodward Fear: Trump in the White House et 8 mois après Fire and Fury de Michael Wolff qui, tous deux, dénoncent la gouvernance de Donald Trump, une nouvelle affaire éclate. Selon le New York Times, Rod Rosenstein, le numéro 2 de la justice américaine, aurait proposé à des agents du FBI des enregistrements de la Maison Blanche pour rendre compte du chaos qui y règne et invoquer l’article 25 de la Constitution qui autorise destitution du président pour incapacité.
Le journal s'appuie sur des notes de l'agence fédérale, dont un compte-rendu d'Andrew Mac Cabe, directeur par intérim, qui n'a pas démenti le contenu de ces notes. Le ministère de la Justice a affirmé qu'il plaisantait et Rod Rosenstein nie avoir eu le projet de destituer Trump.
Le président n'a pas tardé à réagir en meeting : "Nous avons des personnes formidables au Ministère de la Justice. Des gens en qui je crois vraiment. Si vous faites un sondage, je dois être à 95 %. Mais nous avons aussi quelques très mauvais éléments. Vous avez vu ce qui est arrivé au FBI ? Ils sont tous partis. Mais il reste une puanteur persistante et nous allons nous en débarrasser aussi."
Cette affaire pourrait être une aubaine pour Donald Trump, car celui par qui le scandale est arrivé, Rod Rosenstein, se trouve être celui qui supervise l'enquête du procureur spécial Robert Mueller sur les soupçons de collusion entre l'équipe de campagne de Donald Trump en 2016 et le Kremlin. Le président pourrait limoger Rod Rosenstein et placer un procureur plus conciliant. Une éventualité évoquée par le chef de l'opposition démocrate au Sénat qui appelle à ce qu'elle ne devienne jamais réalité.