Dimanche 10 novembre, les Roumains se rendent aux urnes pour élire leur président. Un premier tour, avec un grand favori : le président sortant de centre droit Klaus Iohannis qui sollicite un 2ème mandat. Cet inlassable avocat des "valeurs européennes" parle d'une même voix avec Berlin et Paris sur la plupart des sujets concernant les Vingt-huit. Une position qui a irrité plus d'une fois les dirigeants hongrois ou polonais, trente anaprès la chute du mur de Berlin. 1989 a été le point d'orgue d'une année de grands chambardements dans les six pays du bloc de l'Est. La Roumanie a été le dernier pays à résister au changement. Il aura fallu attendre la fin décembre pour que tombe la dictature Ceascescu.