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Russie: 18 licenciements après un scandale de tortures et de viols dans une prison
Les services pénitentiaires russes ont démis de leur fonction dix-huit employés, après un scandale suscité par la diffusion de vidéos montrant des viols et actes des tortures systématiques dans une prison. Une équipe de la rédaction de TV5MONDE avait rencontré le lanceur d'alerte et ancien prisonnier Sergueï Savelev à l'origine de la diffusion de ces vidéos.
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Sergueï Savelev est un lanceur d'alerte et un ancien prisonnier russe. Il a récemment dénoncé un système de viols organisés en prison, en téléchargeant des vidéos filmées de violences et sévices sexuels commis à la demande de l'administration pénitentiaire.
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Début octobre, l'ONG Gulagu.net avait publié des vidéos obtenues grâce à un lanceur d'alerte, un ancien prisonnier bélarusse qui avait eu accès à ces enregistrements lors de sa détention, sous couvert d'activités de maintenance informatique, et qui a demandé depuis l'asile en France.
Sergueï Savelev avait en effet dénoncé un système de viols organisés en prison, en téléchargeant des vidéos filmées de violences et sévices sexuels commis à la demande de l'administration pénitentiaire.
Russie : un lanceur d'alerte dénonce des viols et tortures commis en prison
Ces images montrent notamment le viol d'un détenu à l'aide d'une perche dans une prison-hôpital de Saratov. Ces révélations ont conduit à la démission du chef des services pénitentiaires locaux, au limogeage de cadres du pénitencier concerné et à l'ouverture de cinq enquêtes.
"Nous faisons tout pour faire la lumière et arriver aux conclusions nécessaires, je suis sûr que cela ne se reproduira pas à l'avenir", a assuré à la télévision publique locale GTRK, le porte parole du Kremlin Dimitri Peskov.
La veille, le projet Gulagu.net a publié d'autres vidéos montrant des viols dans cette prison-hôpital de Saratov.
Le système carcéral russe est très régulièrement entaché de scandales de tortures, commises de façon quasi-institutionnalisée par des gardiens ou d'autres détenus à leurs ordres, notamment afin d'obtenir des aveux sous la contrainte.
Le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, a réaffirmé à la presse que des "vérifications" étaient en cours après ce scandale, ajoutant que le "système avait réagi".
Le lanceur d'alerte, Sergueï Savalev, a demandé l'asile politique en France, disant craindre des représailles des autorités russes.
Il était poursuivi pénalement pour "accès abusif" à des données informatiques, selon des documents sur le site d'un tribunal de Saratov. Les autorités russes ont finalement abandonné les poursuites contre Sergueï Savalev,
Un système pénitentiaire entaché régulièrement par des scandales de torture
Sergueï Savelev avait en effet dénoncé un système de viols organisés en prison, en téléchargeant des vidéos filmées de violences et sévices sexuels commis à la demande de l'administration pénitentiaire.
Russie : un lanceur d'alerte dénonce des viols et tortures commis en prison
"Nous faisons tout pour faire la lumière et arriver aux conclusions nécessaires, je suis sûr que cela ne se reproduira pas à l'avenir", a assuré à la télévision publique locale GTRK, le porte parole du Kremlin Dimitri Peskov.
La veille, le projet Gulagu.net a publié d'autres vidéos montrant des viols dans cette prison-hôpital de Saratov.
Le lanceur d'alerte Sergueï Savalev en exil en France
Le système carcéral russe est très régulièrement entaché de scandales de tortures, commises de façon quasi-institutionnalisée par des gardiens ou d'autres détenus à leurs ordres, notamment afin d'obtenir des aveux sous la contrainte.
Le porte-parole du Kremlin, Dimitri Peskov, a réaffirmé à la presse que des "vérifications" étaient en cours après ce scandale, ajoutant que le "système avait réagi".
Le lanceur d'alerte, Sergueï Savalev, a demandé l'asile politique en France, disant craindre des représailles des autorités russes.
Les autorités russes abandonnent les poursuires contre Sergueï Savalev
Il était poursuivi pénalement pour "accès abusif" à des données informatiques, selon des documents sur le site d'un tribunal de Saratov. Les autorités russes ont finalement abandonné les poursuites contre Sergueï Savalev,