Un mois et demi que la ville de Khabarovsk, dans la Russie extrême orientale, est le théâtre de manifestations. Chaque samedi, depuis le 9 juillet, jour de l’arrestation de Sergeï Fourgal, ils sont des milliers à réclamer la libération de celui qui avait remporté le poste de gouverneur, en battant le candidat du Kremlin. Il est poursuivi pour complicité de meurtre, commis il y a plus de quinze ans. Les contestataires considèrent qu’il s’agit d’une persécution politique. Le Kremlin et Vladimir Poutine lui-même cristallisent de plus en plus les critiques.