2010 : Martine Aubry, premier secrétaire du Parti socialiste, et à ses conseillers en communication, pour leur recours systématique à des slogans anglo-saxons.
2009 : Richard Descoings, directeur de l’Institut d’études politiques de Paris (IEP, « Sciences po »), pour imposer des enseignements uniquement en langue anglaise dans certaines filières proposées et pour correspondre en anglais avec le lycée français de Madrid.
2008 : Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour avoir déclaré que le français était une langue en déclin et qu’il fallait briser le tabou de l’anglais dans les institutions européennes.
2007 : Mme Christine Lagarde, ministre de l’Économie et des Finances qui communique avec ses services en langue anglaise.
2007 : la police de Genève, pour avoir diffusé une publicité intitulée « United Police of Geneva ».
2005 : France Télécom, opérateur de téléphonie présidé par Didier Lombard, pour la mise en place de services et produits aux dénominations anglaises (« Business Talk, Live-Zoom, Family Talk... »), désigné par huit voix contre quatre pour Yves Daudigny, président du conseil général de l'Aisne pour sa campagne publicitaire en anglais « L'Aisne, it's Open ! ».
2002 : Jean-Marie Colombani, directeur de la publication du Monde qui publie sans la moindre réciprocité, et à l’exclusion de toute autre langue, un supplément hebdomadaire en anglo-américain tiré du New York Times.
2000 : Alain Richard, ministre de la Défense, pour avoir obligé les militaires français à parler anglais au sein du Corps européen alors qu’aucune nation anglophone n’en fait partie.
1999 : Louis Schweitzer, PDG de Renault, pour avoir imposé l’usage de l’anglo-américain dans les comptes rendus des réunions de direction de son entreprise (juste devant Claude Allègre, sélectionné pour avoir déclaré à La Rochelle, le 30 août 1997, « Les Français doivent cesser de considérer l’anglais comme une langue étrangère »).