Sous le feu des critiques pour sa gestion de la pandémie de coronavirus et son absence d’anticipation, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) arrive à une période charnière. A l’occasion de la 74ème Assemblée mondiale de la santé, qui se tient jusqu’au lundi 31 mai, seront abordées les éventuelles réformes à mener. Pour Philippe Douste-Blazy, médecin et ancien ministre français de la Santé, et Michel Kazatchkine, ancien directeur du Fonds mondial de lutte contre le sida, « les pays du monde entier doivent se doter d’une Organisation mondiale de la santé prête à faire face aux urgences. »