C’est le bateau de la discorde, qui se transforme en affaire diplomatique. La France et l’Allemagne ont vivement critiqué l’attitude de l’Italie, après l’arrestation de Carola Rackete. Après 17 jours en mer, la capitaine allemande a bravé l’interdiction italienne en faisant débarquer 42 migrants à Lampedusa, estimant que la situation humanitaire à bord le justifiait. Elle a osé défier le ministre italien de l’Intérieur et s’attire ainsi les foudres de Matteo Salvini, qui parle «d’acte de guerre». En parallèle, une vague de soutien se manifeste. Deux cagnottes ont déjà collecté plus d'un million d'euros en faveur de l'ONG Sea-Watch et de la capitaine du navire.