TV5 JWPlayer Field
Chargement du lecteur...
Partager

Shutdown : Trump inflexible sur le mur

Au 18ème jour du "shutdown" qui paralyse les administrations fédérales, le président américain s'est adressé solennellement à la nation lors d'une allocution télévisée de 9 minutes. Mettant en avant une "crise humanitaire", Donald Trump a réclamé  5,7 milliards de dollars pour "une barrière en acier plutôt qu'un mur en béton". Le bras de fer continue avec les démocrates.


 

Mes chers compatriotes. Ce soir, je m'adresse à vous en raison de la crise sécuritaire et humanitaire grandissante à notre frontière sud.
Donald Trump - président des Etats-Unis.

C'est un exercice, auquel il n'est pas habitué : une allocution solennelle, depuis le célèbre bureau ovale.  Donald Trump a choisi de s'exprimer sur un ton grave, alarmiste.
 

Combien de sang américain allons-nous voir couler avant que le Congrès ne fasse son travail ?Donald Trump - président des Etats-Unis.

La forme est nouvelle mais sur le fond, le président américain garde le même argumentaire : il faut construire un mur à la frontière mexicaine, pour freiner une immigration qu'il décrit comme criminelle... 

Et Donald Trump rejette la responsabilité du shutdown - la paralysie des administrations fédérales - sur ses adversaires démocrates. Ils ont immédiatement réagi. 

Le président Trump doit arrêter de prendre les Américains en otage, cesser de créer de toutes pièces une crise, et doit rouvrir les administrations.
Nancy Pelosi - présidente démocrate de la Chambre des Représentants.

Nous pouvons accueillir des immigrants légaux, et des réfugiés, sans faire de compromis avec notre sécurité. Le symbole de l'Amérique doit être la statue de la Liberté, et pas un mur de 9 mètres.
le chef des démocrates au Sénat, Chuck Schumer. 

Donald Trump demande aux démocrates, une nouvelle fois, de valider le financement du mur, à hauteur de 5,7 milliards de dollars. Un budget, que ses opposants refusent de voter. Les négociations devraient reprendre dans quelques heures. Les élus des deux camps politiques sont invités par le président à la Maison Blanche.