Soudan : bientôt le pouvoir aux civils ?

Les militaires au pouvoir au Soudan et les meneurs de la contestation ont paraphé dimanche une déclaration constitutionnelle ouvrant la voie au transfert du pouvoir à une nouvelle instance de transition dominée par les civils.
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manif soudan
Manifestations du 18 juillet 2019 à Karthoum, Soudan.
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Une page se tourne au Soudan. Ahmed al-Rabie, un des principaux responsables de la contestation, et Mohammed Hamdan Daglo, numéro deux du Conseil militaire au pouvoir, ont signé la déclaration constitutionnelle lors d'une cérémonie durant laquelle étaient présents les médiateurs de l'Union africaine et de l'Ethiopie.
 

Les deux partis se seraient mis d'accord sur la création d'un conseil de souveraineté mixte composé de onze membres - cinq civils, cinq représentants de l'armée et un civil choisi par consultations mutuelles -, d'un conseil des ministres et des pouvoirs, et d'un conseil législatif.

Ils auraient aussi réussi à surmonter leurs différends concernant l'immunité absolue des membres du conseil de souveraineté. 

Le document constitutionnel en question viserait entre autres à définir les pouvoirs du conseil de souveraineté et du Premier ministre pendant la période de transition.

Baptisée "Conseil souverain", l'instance chargée de mener la transition politique sera formée le 18 août.

"Les membres du Conseil souverain seront désignés le 18 août, le Premier ministre le 20 août et les membres du gouvernement le 28 août", a déclaré à l'AFP Monzer Abou al-Maali, précisant que l'accord global sur l'instauration d'un pouvoir civil sera signé le 17 août.