Starmer affirme que l'Europe devra "faire le gros du travail" en Ukraine mais avec le soutien des Etats-Unis

L'Europe "doit faire le gros du travail" en Ukraine mais avec le soutien des États-Unis, déclare le Premier ministre britannique Keir Starmer à l'issue du sommet organisé dimanche à Londres avec une quinzaine d'alliés de Kiev.

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Starmer Zelensky

Le Premier ministre britannique Keir Starmer, à droite, et le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy se rencontrent lors du sommet des dirigeants européens sur l'Ukraine, le 2 mars 2025.

Justin Tallis/Pool via AP
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"L'Europe doit faire le gros du travail, mais pour défendre la paix sur notre continent, et pour réussir, cet effort doit être fortement soutenu par les États-Unis", déclare le dirigeant britannique lors d'une conférence de presse. Keir Starmer a promis de mettre en place "une coalition des bonnes volontés" pour défendre un futur accord de paix en Ukraine. "Un certain nombre de pays" ont indiqué lors du sommet vouloir faire partie de ce projet, a-t-il ajouté, sans nommer de pays en particulier.

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"Je leur laisse le soin de se prononcer sur la manière dont ils souhaitent apporter leur contribution", explique-t-il. Le dirigeant britannique et le président français Emmanuel Macron s'étaient déjà dits prêts à déployer des troupes en Ukraine afin d'aider à préserver la paix si un accord était signé pour mettre fin à la guerre. Les autres pays qui souhaitent contribuer "intensifieront dès maintenant et de manière urgente leur préparation", ajoute Keir Starmer.

Pas de garantie américaine sur la sécurité en Ukraine

Le président américain Donald Trump ne s'est pas engagé sur des garanties de sécurité en Ukraine, mais Keir Starmer a affirmé que les discussions, "particulièrement celles sur la coalition de bonnes volontés", étaient basées sur "le soutien des États-Unis". "Je ne m'engagerais pas sur cette voie si je ne pensais pas qu'elle aboutirait à un résultat positif pour que nous avancions ensemble, l'Ukraine, l'Europe, le Royaume-Uni et les États-Unis", instiste-t-il.

La Première ministre italienne Giorgia Meloni semble elle d'ores et déjà exclure de rejoindre cette "coalition", estimant qu'il s'agissait d'une "solution qui risque d'être très complexe". ukraKeir Starmer a par ailleurs annoncé un nouvel accord qui permettra à Kiev d'acheter 5 000 missiles de défense aérienne fabriqué à Belfast, en Irlande du Nord, pour un montant de 1,6 milliard de livres sterling (1,94 milliard d'euros).