Membre de l'Assemblée des Français de l'étranger (AFE) depuis 2006, Sylvain Semhoun s'est lancé dans la campagne législative en tant qu'indépendant. Il met en avant sa proximité avec les électeurs et sa bonne connaissance des problématiques qui concernent les expatriés.
Qui êtes-vous ? Je suis originaire d'Oujda au Maroc et réside depuis 22 ans en Israël. Je suis marié et père de trois enfants. Je suis élu à l'Assemblée des Français de l'étranger (AFE) depuis 2006. Pourquoi voulez-vous être député des Français établis hors de France ? Parce que cette élection interpelle l'élu que je suis. En ce moment l'Assemblée Nationale débat du devenir de l'AFE qui n'était jusqu'à présent qu'une assemblée consultative. Je me sens légitime à représenter les Français de ma circonscription parce que je suis un authentique expatrié, parce que mon travail à l'AFE témoigne de ma parfaite connaissance des problématiques de mes compatriotes qui résident hors de France. Enfin, je suis convaincu que, si je suis élu, je pourrais agir plus efficacement en leur faveur grâce aux prérogatives du pouvoir décisionnaire (le pouvoir législatif) dont je disposerais. Sur quelles problématiques faites-vous campagne ? Je tiens aux électeurs le langage de la vérité. Je leur dis que les caisses de l’État sont vides et que la France connaît une crise majeure. Contrairement aux autres candidats, je ne fais aucune démagogie et je me refuse de faire des promesses que personne ne pourra tenir (accès à la carte vitale, création de maisons de retraite, augmentation des diverses allocations, gratuité de la scolarité, augmentation des bourses, des moyens pour les centres culturels ou les missions économiques françaises à l'étranger). Il ne faut pas baisser les bras pour autant. Cela fait 20 ans que j'accomplis un travail de terrain. J'entends être un député de proximité qui viendra visiter les Français de la 8ème circonscription partout où ils résident, sans esprit partisan ou communautariste. Je serai à leur écoute et à leur service. Je veux être leur porte-parole, protéger leurs droits et défendre leurs intérêts. Je veux avoir avec chacun de ceux qui me solliciteront un rapport privilégié. Enfin, je sais que ceux qui sont loin de la France la chérissent et en sont les dignes ambassadeurs. Ils donnent beaucoup et reçoivent de moins en moins d'où ma préoccupation constante d'essayer d'aider les recrutés locaux par exemple. La majorité des expatriés ne sont pas des privilégiés. Les soutenir sera toujours ma priorité première.