La province méridionale de Deraa est de nouveau la cible de bombardements des forces du régime et de son allié russe. 750 000 personnnes sont menacées par ses raids. Selon plusieurs ONG, des hôpitaux ont été visés, ce qui fragilise encore plus une population déjà meurtrie.
Dans le viseur des forces syriennes et de l'allié russe, les zones rebelles de la province de Deraa.
Le président Bachar el-Assad est déterminé à reprendre la main sur la région sud du pays, encore majoritairement contrôlée par la rébellion, le régime de Bachar el-Assad multiplie les raids. Une offensive féroce qui préoccupe les membres de l'ONU.
Lors de la réunion mercredi au conseil de sécurité, l'envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, fait état d'une situation préoccupante : "Pendant que nous sommes en train de parler nous constatons une offensive à grande échelle, des bombardements et des échanges de tirs. Au conseil de sécurité, nous ne pouvons permettre que cette situation devienne comme celle vécue dans la Ghouta, ou à Douma, ou à Alep, où tant de civils ont perdu la vie".
Urgence humanitaire
Aucune mesure concrète à venir, à part de simples "appels" de la France, la Grande-Bretagne et des Etats-Unis lancés à Moscou, de respecter ses engagements et de cesser les bombardements. Des bombardements qui interviennent dans des secteurs très peuplés.
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme dénombrait jeudi une vingtaine de victimes civiles, le plus lourd bilan depuis le début de l'offensive le 19 juin dernier. Selon l'ONU quelques 750 000 hommes, femmes et enfants sont actuellement menacés par ces raids.