Fil d'Ariane
Florence Parly, ministre française des Armées et, à sa gauche, Lloyd Austin, son homologue américain, au Pentagone, le 9 juillet, à Washington.
La signature de cette convention et la visite de Mme Parly interviennent au moment où les Etats-Unis se retirent d'Afghanistan et que la France réduit sa présence militaire au Sahel.
"Signature avec Lloyd Austin d'une convention pour renforcer la coopération de nos forces spéciales. Face au terrorisme, nos forces spéciales ont développé une véritable fraternité d'armes", a indiqué Florence Parly dans un tweet après la rencontre.
Signature avec @SecDef Lloyd Austin d’une convention pour renforcer la coopération de nos forces spéciales. Face au terrorisme, nos forces spéciales ont développé une véritable fraternité d’armes. Cette convention approfondira les liens exceptionnels qui ont été tissés. pic.twitter.com/fPyAcl9opn
— Florence Parly (@florence_parly) July 9, 2021
"Cette convention approfondira les liens exceptionnels qui ont été tissés", a-t-elle assuré, sans donner davantage de détails sur sa nature.
Le texte ne porte pas sur une région spécifique, a fait savoir un porte-parole du Pentagone, Anton Semelroth, les deux pays étant engagés dans la lutte antijihadiste sur des théâtres très différents.
Le président américain Joe Biden a annoncé jeudi 8 juillet, que la plus longue des guerres des Etats-Unis prendrait bientôt fin, avec le retrait définitif des troupes américaines d'Afghanistan d'ici le 31 août.
Le président français Emmanuel Macron a quant à lui indiqué que la France commencerait à fermer des bases dans le nord du Mali au second semestre de l'année 2021, dans le cadre de la réduction annoncée de sa présence militaire au Sahel. Mais Washington et Paris ne souhaitent pas pour autant abandonner leur effort en matière de contre-terrorisme.
Lors d'un échange au cercle de réflexion Atlantic Council après sa visite au Pentagone, Mme Parly a cité l'opération Takuba, unité de forces spéciales européennes censée former l'armée malienne au combat face aux jihadistes, comme un exemple "remarquable et concret" de coopération.
"Le soutien des Etats-Unis à nos opérations au Sahel est crucial", a-t-elle ajouté. Citant d'autres missions conjointes menées ces dernières années, elle a affirmé: "Notre coopération opérationnelle donne des résultats concrets. Et elle continuera à le faire".