Le Permier ministre Fakhfakh a à peine annoncé la composition de son gouvernement qu'il est déjà contesté. La moitié des ministres sont présentés comme indépendants, d'autres, sont issus du parti islamiste Ennahdha. Les Tunisiens oscillent entre colère et inquiétude. Ils sont écœurés par cette classe politique qui ne parvient pas à se mettre d'accord, une crise qui dure depuis trois mois.