À trois semaines des élections présidentielle et législative, au moins cent dix personnes, parmi lesquelles des journalistes, des avocats et des artistes, ont été arrêtées, mardi 25 avril, dans le cadre d’une opération « antiterroriste » visant le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). L’opération a été menée dans vingt et une provinces du pays, dont celle de Diyarbakir, à majorité kurde. Boris James, maître de conférence à l’Université Paul-Valéry 3 de Montpellier, souligne qu’il s’agit « d’une opération politique. »