Ukraine : Zelensky admet que l'Ukraine a besoin de temps avant une contre-offensive

Le président Volodymyr Zelensky a assuré dans un entretien diffusé ce jeudi par la BBC que son armée a encore besoin de temps pour préparer une contre-offensive d'ampleur. Cette opération ukrainienne est en préparation depuis des mois, alors que l'essentiel des combats se déroule pour le contrôle de la ville dévastée de Bakhmout dans l'est.
 

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Marïïnka, dans l'est de l'Ukraine, oblast de Donetsk, dévastée par les bombardements russes. 11 mai 2023

Marïïnka, oblast de Donetsk, dévastée par les bombardements russes, le 11 mai 2023. Les Russes concentrent leurs attaques sur l'est de l'Ukraine, la région de Donetsk, Marïïnka et Bakhmout.

© AP Photo/Libkos
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19H26 TU. Le département d'État américain se dit "préoccupé" par le fait qu'un cargo russe ait pu mouiller dans un port de Cape Town en Afrique du Sud
 
Lors d'un point presse, le porte-parole du département d'État Vedant Patel, tout en déplorant la présence du cargo russe, n'a pas repris les déclaration de l'ambassadeur américaine en Afrique du Sud, Reuben Brigety qui affirme que le bâteau a été utilisé pour transporter des armes en Russie.
 
19H00 TU. Le groupe américain Imagine Dragons sort un nouveau titre dédié à un garçon ukrainien de 14 ans de la région de Mykolaïev
 
Sashko, 14 ans, habite le village de Novohryhorivka, près de Mykolaïev dans la région de Kherson. Sur son compte Instagram il diffuse une video montrant son village et sa maison détruits par des frappes russes. Et là survient l'inattendu.
 
Sa publication inspire le groupe de rock américain "Imagine Dragons" qui compose une chanson sur ses images. Ils viennet le filmer. Le clip le montre au milieu des ruines de sa maison détruite par les bombes russes, s'éclairant à la bougie. 
 
Au lendemain de sa mise en ligne sur la plateforme Vevo et YouTube, le jeune garçon découvre que son cri d'alerte a été vu des millions de fois.
 
 
 
Le jeune adolescent confie sa surprise de se voir taggué par énormément de gens : "Des tik-tokers bien connus ont commencé à me taguer, tous. C'était inattendu, car je ne savais pas que ce clip avait été publié. Il m'a écrit un peu plus tard, et j'ai été choqué, bien sûr, que tout le monde me taquait, tout le monde me suivait. C'est le canapé où j'étais assis avec une bougie, vous m'avez vu debout ici, nous tournions des vidéos, prenions des photos, à l'école, à la bibliothèque."
 
Il ajoute que depuis, le chauffage a été réparé et qu'ils attendent des entrepreneurs pour restaurer sa maison. "Un ami américain est venu nous rendre visite, qui est photographe et chanteur. Il m'a proposé de participer à cette vidéo. Au début, je ne voulais pas, mais ensuite il m'a dit que je pouvais devenir célèbre, que des volontaires pouvaient venir chez moi et m'aider à réparer la maison, alors j'ai accepté. Et nous avons dû tourner ce clip pendant environ une semaine, car il pleuvait, ou il y avait du vent, ou j'étais absent car je voyageais toujours, il n'y avait pas d'électricité, j'étudiais. Plus tard, quand il a fait plus chaud, des volontaires sont venus nous aider, nous ont donné du carton ondulé et du bois. Ils ont commencé à aider un peu."
 
Oleksander (Sashko est un diminutif) explique qu'il veut étudier pour devenir électricien et revenir ensuite chez lui, dans son village.
 
18H52 TU. Une rénion entre les représentants de l'ONU, de la Russie, de la Turquie et de l'Ukraine a eu lieu aujourd'hui à Istanbul pour avancer sur l'accord sur les céréales
 
Stéphane Dujarric

Le porte-parole de l'ONU Stéphane Dujarric (photo d'archive datant de 2017)

© AP Photo/Bebeto Matthews, File
 
Une rénion entre les représentants de l'ONU, de la Russie, de la Turquie et de l'Ukraine a eu lieu aujourd'hui à Istanbul. Le porte-parole du secrétaire général de l'ONU Stéphane Dujarric a souligné que "le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, Martin Griffiths, a félicité les parties pour avoir facilité l'exportation en toute sécurité de plus de 30 millions de tonnes métriques de céréales et de denrées alimentaires depuis l'Ukraine depuis le début de l'initiative. Il a réitéré l'importance de l'initiative pour la sécurité alimentaire mondiale et a également reconnu l'importante contribution des exportations de produits alimentaires et d'engrais de la Fédération de Russie à cet égard."
 
Des discussions sont toujours en cours pour remettre en service le pipe-line d'ammonique Togliatti-Odessa.
 
18H47 TU. La Suède veut que l'Union Européenne, qu'elle préside, qualifie Wagner de groupe terroriste
 
"La Suède se tient prête à travailler pour créer un consensus au sein de l'UE afin d'inscrire Wagner sur la liste de l'UE des organisations terroristes dès que les conditions juridiques seront réunies", a déclaré Tobias Billström au journal suédois Dagens Nyheter (DN).
 
Tobias Billström, ministre des Affaires étrangères de la Suède

Tobias Billström, ministre des Affaires étrangères de la Suède lors d'un point presse à Belgrade (Serbie) le 19 avril 2023.

© AP Photo/Darko Vojinovic

Le 9 mai, l'Assemblée nationale française a adopté à l'unanimité une résolutions invitant le gouvernement français "à se mobiliser diplomatiquement" pour que le groupe paramilitaire soit inscrit sur cette liste afin de sanctionner plus efficacement les membres de Wagner et leurs soutiens, notamment sur le plan financier.
"Le groupe Wagner a commis des abus atroces notamment au Soudant, au Mali, en Syrie et en Ukraine", a dit le chef de la diplomatie suédoise au quotidien danois DN. "Pour que le groupe soit soumis aux sanctions de l'UE contre les organisations terroristes, une autorité judiciaire ou une autorité nationale compétente équivalente, telle qu'un tribunal ou un procureur, doit décider d'ouvrir une enquête à l'encontre du groupe ou de l'inculper pour une infraction terroriste", affirme-t-il. "Il appartient au pouvoir judiciaire de prendre une telle décision", ajoute Billström.
 
En mars, c'est le Parlement lituanien qui avait adopté une résolution qualifiant Wagner d'"organisation terroriste", s'attirant les remerciements de Kiev.
 
Les ministres des Affaires étrangères des 27 se réunissent demain à Stockholm.
 
 
18H05 TU. Le chef de la région militaire de Zaprijjia fait état de 70 frappes russes dans les dernières 24 heures
 
Selon Youri Malachko, chef de l'administration militare de la région de Zaporijjia, les forces russes ont attaqué la ville de Zaporijjia 70 fois utilisant des bombes à sous-munitions.
 
Des habitations détruites par les frappes russes, Malokaterinivka près de Zaporijjia

Des habitations détruites par les frappes russes, Malokaterinivka près de Zaporijjia, 11 mai 2023.

© AP Photo/Andriy Andriyenko
 
Huit personns ont été blessées par des explosions de mines et des fragments. Les alertes sonnent constamment et de nombreuses habitations sont la cible des frappes.
 
17H05 TU. Un site pirate copie le vrai site du quotidien Le Parisien pour diffuser de fausses informations notamment sur la guerre en Ukraine
 
"Depuis plusieurs semaines, notre journal voit sa charte graphique copiée par le mystérieux leparisien.ltd, qui diffuse des fake news (fausses informations), le plus souvent contre l'Ukraine et l'Occident", parfois "ostensiblement complotistes" et "pourtant largement partagées sur les réseaux sociaux", explique un article en ligne du quotidien.
 
Logo du Parisien

Logos des quotidiens Le Parisien et Les Echos à Paris, 8 janvier 2021.

© AP Photo/Thibault Camus

Le Parisien a donc "récemment déposé une plainte" auprès de l'Icann, un régulateur mondial chargé de l'attribution des adresses sur internet, dans l'espoir de récupérer rapidement le nom de domaine litigieux, "leparisien.ltd".
 
Ce dernier, qui ne redirige vers aucune page d'accueil, a été créé "début février", souligne le quotidien, sans savoir précisément "depuis quand" dure le plagiat.
Les articles qui y sont publiés "reprennent" les codes graphiques du Parisien et reproduisent les liens menant vers son vrai site. "Mais le titre, la photo et le texte n'ont rien à voir" avec le média.
 
Tous critiquent "l'Occident, les États-Unis ou la guerre en Ukraine", relève le journal, citant des titres comme "Joe Biden est un terroriste : des nouvelles preuves" ou "La guerre en Europe n'est plus nécessaire. Le secrétaire d'État américain parle de nouvelles frontières pour l'Ukraine". D'autres prétendent apporter la "vérité sur les machinations de Zelensky dans l'achat d'obus" ou sur les Français se privant de nourriture pendant que "les États-Unis réclament plus d'argent" à l'Hexagone "pour la guerre en Ukraine".
 
Selon le Parisien, certains liens ont été "sponsorisés" sur Facebook "afin d'être diffusés plus largement".
 
Un article sur un supposé "exode massif" d'Ukrainiens pour "échapper à l'esclavage militaire" et "une mort imminente sur le front" a en outre été "partagé des centaines de fois ces derniers jours", notamment sur Twitter par l'ancien sénateur centriste Yves Pozzo di Borgo, qui a déjà relayé des informations trompeuses à ses quelque 100.000 abonnés.
 
S'il "est impossible en l'état de remonter jusqu'au créateur de ce faux site", le Parisien estime "difficile de ne pas y voir l'ombre de la Russie", dans un contexte de guerre informationnelle.
 
16H06 TU. Escrime : le comité olympique russe n'envisage pas un retour dans le "format proposé" par le Comité Olympique International

Le Comité olympique russe n'envisage pas un retour de ses escrimeurs sur la scène internationale dans le "format proposé" par le CIO, a expliqué jeudi sur Telegram son président Stanislav Pozdniakov, laissant planer l'hypothèse d'un boycott russe pour les qualifications olympiques.

"En ce qui concerne l'escrime en particulier, j'ai discuté à plusieurs reprises avec des membres de l'équipe nationale du format de retour proposé", a écrit Stanislav Pozdniakov. "Et je peux dire qu'aucun d'entre eux n'a envisagé et n'envisage l'option de participer à des tournois internationaux dans le cadre des restrictions existantes".
 
La Fédération internationale d'escrime (FIE) a été la première à autoriser à nouveau la présence des sportifs russes et bélarusses, le 10 mars 2023, précisant qu'elle attendait les recommandations du Comité internationale olympique (CIO).
 
Le 28 mars, le CIO a recommandé le retour des sportifs russes et bélarusses dans les compétitions sportives internationales, sans se prononcer sur leur présence aux Jeux à Paris, à plusieurs conditions de neutralité : participation sous bannière neutre, à titre individuel, ne pas avoir de contrat avec l'armée ou les services de sécurité russes, ou encore ne pas avoir soutenu la guerre en Ukraine déclenchée par la Russie le 24 février 2022.

"Il s'agit en fait d'une boîte à outils d'exclusion mal déguisée, sans parler des discriminations et des doubles standards toujours appliqués sur la base de la nationalité", a ajouté Pozdniakov, quadruple champion olympique de sabre.
 
La décision de la FIE a entraîné une levée de boucliers tant chez les escrimeurs que parmi certains organisateurs d'étapes de Coupe du monde. Les premières épreuves qualificatives pour les Jeux olympiques de Paris 2024 se sont déroulées sans Russes.
 
Les prochaines épreuves qualificatives pour les JO, ce week-end en sabre chez les femmes (à Batumi en Géorgie) et les hommes (à Madrid), se feront donc sans escrimeur russe.
 
Les sabreuses russes, Sofya Velikaya, Sofia Pozdniakova respectivement médaille d'argent et d'or partagent le podium avec la Française Manon Brunet

Les sabreuses russes, Sofya Velikaya, Sofia Pozdniakova respectivement médaille d'argent et d'or partagent le podium avec la Française Manon Brunet, médaille de broner lors des JO de Tokyo 2020. Ici à Chiba, le 26 juillet 2021, dans la compétition individuelle au sabre.

© AP Photo/Andrew Medichini
 
À Tokyo en 2021, les sabreuses Sofya Velikaya, Sofia Pozdniakova (fille de Stanislav Pozdniakov) et Olga Nikitina avaient remporté le titre olympique par équipes. L'or individuel était revenu à Pozdniakova, succédant à Yana Egorian, alors que Velikaya a pris l'argent individuel sur les trois dernières éditions des JO.
Ces quatre sabreuses apparaissent sur le site de la FIE comme "Athlète des forces armées".
 
15H40 TU. Selon l'UNICEF, plus 5 millions d'enfants en Ukraine ont eu leur scolarité interrompue depuis le début de la guerre
 
L'organisme onusien consacré à l'enfance vient de faire paraître un rapport sur la situation en Ukraine. L'UNICEF estime qu'environ 500 enfants ont été tués et au moins 1000 blessés depuis le début de l'invasion russe.
 
Par ailleur la guerre a un impact dévastateur sur la santé mentale et le bien-être des enfants. Environ 1,5 millions d'enfants sont menacés de dépression, de souffrir d'anxiéte, de stress post-traumatique et d'autres problèmes psychologiques qui pourraient avoir des conséquences graves à long terme.
 
L'UNICEF a mis en place des programmes pour favoriser l'enseignement à distance.
 
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14H02 TU. Succession délicate au Conseil de l'Arctique, affaibli par la mise au ban de la Russie
 
Modèle de coopération entre anciens ennemis de la Guerre froide, le Conseil de l'Arctique a connu ce  jeudi un délicat passage de relais du fait de la mise au ban du plus vaste pays de la région, la Russie, après son offensive en Ukraine.
 
Logo du Conseil de l'Actique
 
Après deux ans de présidence russe, la Norvège a pris les rênes d'un forum interétatique généralement jugé exemplaire jusqu'à ce que l'invasion de l'Ukraine conduise sept des huit membres - États-Unis, Canada et les cinq pays nordiques - à suspendre leurs travaux avec Moscou l'an dernier.
 
 
Les ministres occidentaux ayant décliné une invitation du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, à se rendre en Sibérie, le passage de témoin a, contrairement à l'usage, eu lieu de manière numérique avec des hauts fonctionnaires seulement.
 
"Il est essentiel que le Conseil de l'Arctique conserve son rôle en tant que forum multilatéral le plus important pour traiter des questions relatives à l'Arctique", a souligné la cheffe de la diplomatie norvégienne, Anniken Huitfeldt, dans un communiqué.
 
Selon une déclaration conjointe des membres du Conseil, le pays scandinave a proposé d'accueillir en 2025 une réunion dont le format exact n'a pas été précisé, notamment concernant le niveau de participation de la Russie.
 
Le 9 mai dans un courriel à l'AFP, Anniken Huitfeldt avait souligné que préserver l'instance régionale serait "l'objectif principal" de la présidence norvégienne, tout en précisant "ne pas se faire d'illusions sur le fait que ce soit facile" au vu des tensions internationales actuelles.
 
Aux yeux des experts, la mise à l'écart de la Russie fragilise un forum où sont traitées des thématiques d'intérêt commun, de la protection de l'environnement au développement durable en passant par la situation des populations autochtones dans une région qui se réchauffe quatre fois plus vite que l'ensemble de la planète.
 
13H42 TU. Cyberattaques croissantes sur le secteur maritime mondial
 
Le secteur du transport maritime est de plus en plus cyberattaqué et la guerre en Ukraine a accru les attaques en provenance d'acteurs étatiques aux motivations politiques, selon un rapport publié jeudi par la société de sécurité OWN et l'assiciation France Cyber Maritime.
"Près de 90 incidents de cybersécurité notables et publics ont été détectés en 2022 dans le secteur maritime et portuaire au niveau mondial. Une augmentation de 21% par rapport à 2021, et de 235% par rapport à 2020", selon l'entreprise de sécurité OWN, co-rédactrice de ce "Panorama de la cybermenace maritime 2022" avec l'association France Cyber Maritime.
 
"C'est la partie émergée de l'iceberg car la majorité des incidents ne sont pas déclarés ou pas détectés", a expliqué Xavier Rebour, directeur de France Cyber Maritime lors d'une conférence de presse, sans compter les très nombreuses tentatives, campagnes de hameçonnage, etc.
 
Ports, armateurs, navires, installations offshore, logisticiens.... Il y a un très grand nombre de cibles et "une extrême imbrication de tous les acteurs", souligne Xavier Rebour, qui rappelle que "la solidité d'une chaîne dépend de son maillon le plus faible""Enormément d'attaques ciblent la chaîne logistique", explique Barbara Louis-Sidney, la responsable du CERT (le centre d'alerte et de réaction) de OWN. L'attaque la plus emblématique du secteur maritime est celle qui a touché Maersk en juin 2017, paralysant cet acteur majeur du transport de conteneurs.
 
En plus des traditionnelles motivations crapuleuses des attaquants - le rançongiciel reste prédominant -, l'année 2022 a été marquée par l'influence de la guerre en Ukraine.
 
 
13H41 TU. L'ambassadeur américain accuse Pretoria d'avoir livré des armes à la Russie
 
Selon Reuben Brigety, les États-Unis sont convaincus que "des armes et des munitions ont été chargées" à bord d'un cargo russe, amarré près du Cap début décembre, "avant qu'il ne reparte vers la Russie".
"Armer les Russes est extrêmement grave et nous ne pensons pas que cette question soit résolue. Nous aimerions que l'Afrique du Sud commence à pratiquer sa politique de non-alignement", a-t-il ajouté lors de cette rencontre.
 
Ses déclarations ont été confirmés à l'AFP par une source présente à la réunion. Mais l'ambassade américaine, contactée par l'AFP, n'a pas souhaité confirmer ni infirmer ces propos.
 
Questionné sur la fiabilité du renseignement américain au sujet du chargement du navire, l'ambassadeur Reuben Brigety a affirmé qu'elle était solide.
 
L'accostage du navire dans la plus grande base navale du pays, à Simon's Town, sur la péninsule du Cap, avait suscité une polémique dans le pays avant Noël.
Le principal parti d'opposition, l'Alliance démocratique (DA), avait sommé le gouvernement d'expliquer comment un cargo russe visé par les sanctions occidentales était ainsi autorisé à s'amarrer.
 
Son chargé des questions de défense, Kobus Marais, s'interrogeait notamment sur les raisons pour lesquelles ce cargo avait accosté dans un port militaire plutôt que commercial et "pourquoi il y a tant de secret" entourant ce bateau.
L'Afrique du Sud n'a pas pris parti après l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022, une guerre qui a déclenché de vastes sanctions occidentales.
Ce même haut fonctionnaire sud-africain considère Poutine comme un criminel de guerre et ne cesse de dénoncer les liens maintenus par Cyril Ramaphosa avec la Russie.
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13H13 TU. Minute de silence à l'AFP en l'honneur d'Arman Soldin, journaliste tué en Ukraine
 
Les journalistes et salariés de l'AFP ont observé une minute de silence jeudi partout dans le monde en hommage à Arman Soldin, leur collègue tué mardi en Ukraine.
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"Arman représentait le meilleur de l'AFP", a salué Phil Chetwynd, le directeur de l'information de l'Agence France-Presse. Des centaines de journalistes étaient rassemblés au siège de l'agence à Paris, et ceux de son réseau mondial suivaient cet hommage en visioconférence.

"Nous sommes extrêmement tristes de l'avoir perdu mais immensément fiers de son travail de journaliste", a ajouté Phil Chetwynd, devant une assistance très émue.
"C'était un être humain merveilleux, un journaliste incroyablement dévoué qui pensait que son travail pouvait rendre le monde meilleur. Il était en Ukraine parce qu'il croyait en cela, c'est très important que l'on s'en souvienne", a-t-il encore souligné.

Le parquet antiterroriste français a annoncé mercredi avoir ouvert une enquête pour crime de guerre, confiée à l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité et les crimes de haine et destinée à établir les circonstances du décès du journaliste.

L'AFP "se tient à disposition du parquet", a souligné son PDG, Fabrice Fries, jeudi dans la matinée. Il faut aussi "s'occuper de la famille" et "de l'équipe qui est en Ukraine et qui a vécu ce drame", a-t-il ajouté, alors qu'une cellule d'assistants psychologiques doit être mise en place.

En attendant, "les missions sur le front est sont suspendues pendant quelques jours", après quoi "on réenclenchera la machine", a-t-il dit.
 

11H51 TU. Londres va fournir des missiles de longue portée Storm Shadow à l'Ukraine
 

Le Royaume-Uni va devenir le premier pays à fournir des missiles de longue portée à l'Ukraine, selon le ministre de la Défense britannique Ben Wallace. 

Ces missiles de croisière ont une portée de plus de 250 kilomètres, plus que toutes les autres armes fournies à Kiev par les pays occidentaux.

"Le don de ces systèmes d'armes donne à l'Ukraine la meilleure chance de se défendre contre la brutalité continue de la Russie", a ajouté Ben Wallace. Ces missiles "vont permettre à l'Ukraine de repousser les forces russes basées sur le territoire souverain de l'Ukraine".

Avec leur longue portée, ces missiles ont la capacité d'atteindre des zones dans l'Est de l'Ukraine contrôlées par les forces russes.

Le missile Storm Shadow, qui est développé conjointement par le Royaume-Uni et la France, est lancé depuis les airs. Il est appelé SCALP par l'armée française.

Un avion de chasse britannique équipé d'un système Storm Shadow SCALP-EG

Un avion de chasse britannique équipé d'un système Storm Shadow SCALP-EG. Le SCALP-EG (acronyme de "Système de croisière conventionnel autonome à longue portée" et d'Emploi général"), anciennement "Arme de précision tirée à grande distance", est un missile de croisière développé fin 1994 par Matra et British Aerospace puis fabriqué par MBDA.

© MBDA

 

Promises par les États-Unis début février, des roquettes de longue portée GLSDB ont également été fournies, selon des affirmations russes non démenties par Kiev. L'Ukraine juge ces munitions, d'une portée de jusqu'à 150 km, cruciales pour lancer sa prochaine contre-offensive et menacer des positions russes loin derrière les lignes de front.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré dans un entretien diffusé aujourd'hui  par la BBC que son armée avait encore besoin de temps pour préparer cette contre-offensive d'ampleur très attendue destinée à repousser les forces russes.

"Avec (ce que nous avons) nous pouvons aller de l'avant et réussir. Mais nous perdrions beaucoup de monde. Je pense que c'est inacceptable. Donc nous devons attendre. Nous avons encore besoin d'un peu de temps supplémentaire", a déclaré Volodymyr Zelensky.

Soutien de la première heure de l'Ukraine, le Royaume-Uni s'est jusqu'ici engagé à fournir de l'aide militaire à l'Ukraine pour un montant de 4,6 milliards de livres (5,31 milliards d'euros).

En 2022, Londres a livré à Kiev 2,3 milliards de livres (2,65 milliards d'euros) d'aide militaire et le gouvernement a promis de maintenir cette année ce niveau d'aide, le deuxième après les États-Unis.

Le Royaume-Uni a notamment livré des missiles antichars, des canons d'artillerie, des systèmes de défense aérienne, des véhicules blindés de combat.
Il a aussi fourni des chars britanniques Challenger à l'Ukraine et formé des soldats ukrainiens pour apprendre à les manier.
 

11H25 TU. Le Kremlin promet de répliquer, après le transfert de fonds russes confisqués
 

Le Kremlin a affirmé qu'il allait réagir au transfert par la justice américaine de fonds russes confisqués pour aider à la reconstruction de l'Ukraine. Il a évoqué la possibilité d'une contestation juridique.

"Il faut voir s'ils (les Américains, ndlr) tentent d'étayer ça juridiquement. C'est une atteinte à une chose sacrée pour les États-Unis : le droit de la propriété", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. "Dans des conditions normales, cela doit faire l'objet d'un contentieux juridique où il y aurait des chances en béton (pour la Russie, ndlr) de gagner", a-t-il indiqué à la presse, assurant qu'il ne fallait pas laisser cette action "sans réciprocité".

La veille, le ministre américain de la Justice, Merrick Garland, a annoncé avoir finalisé le premier transfert de fonds russes confisqués pour servir à reconstruire l'Ukraine ravagée depuis le lancement en février 2022 d'une opération russe à grande échelle.

Merrick Garland, ministre de la Justice américain

L'Attorney General Merrick Garland le 4 mai 2023.

© AP Photo/Jacquelyn Martin

En février, Merrick Garland avait autorisé à affecter à l'Ukraine 5,3 millions de dollars saisis sur les comptes de l'oligarque russe Konstantin Malofeïev, qui soutient l'offensive russe.

Les États-Unis avaient annoncé en mars 2022 la création d'une cellule dédiée à la poursuite des "oligarques russes corrompus" et de tous ceux qui violeraient les sanctions adoptées par Washington contre Moscou.

09H56 TU. L'OSCE dénonce la répression par le Bélarus des opposants à la guerre en Ukraine

Les opposants bélarusses à l'invasion russe de l'Ukraine sont ciblés par le régime du président Loukachenko, selon un rapport de l'OSCE. Il a recensé une trentaine de cas où les personnes encourent de lourdes sentences allant jusqu'à la peine capitale.

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Depuis février 2022, la répression déjà massive est "particulièrement dirigée contre ceux qui expriment leur opposition à la guerre ou leur soutien au peuple ukrainien", écrit l'Organisation internationale pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), dans un rapport consulté jeudi par l'AFP.

Dans les jours suivant l'invasion, opérée partiellement depuis le territoire du Bélarus, environ 1.500 manifestants contre la guerre ont été interpellés et en mai 2022, le code pénal a été modifié.

Il prévoit des poursuites pour terrorisme pour ceux qui endommagent les voies ferrées pour ralentir les troupes russes ou leur équipement, ou sabotent des installations militaires russes. Ils encourent plusieurs années de prison et même la peine de mort, indique le rapport. Une trentaine de dossiers de ce type sont actuellement instruits, selon l'OSCE.

Des poursuites ont aussi été engagées contre des internautes exprimant "simplement" leur solidarité avec le peuple ukrainien sur les réseaux sociaux, dénonce le texte.

L'étude évoque "une nouvelle vague de répression", en écho à la situation en Russie où la répression de toute forme de dissidence s'est intensifiée.

Le Bélarus "dispose désormais d'un arsenal complet destiné à empêcher toute forme d'opposition", rappelle l'OSCE, qui a recensé 1.486 prisonniers politiques au 18 avril et fait état de cas de torture et de violences sexuelles.

Ce rapport d'une cinquantaine de pages, réalisé à la demande de 38 membres, est le second publié par l'organisation sur le Bélarus depuis l'élection contestée.
Il a été rédigé par l'expert Hervé Ascensio, professeur à l'université de la Sorbonne, qui n'a pas été autorisé à se rendre sur place. Il s'est basé sur des entretiens menés à Varsovie et à Vilnius, ainsi que sur des sources ouvertes.
 

09H21 TU. Un producteur d'énergie dénonce une "violation flagrante" de ses droits après des saisies en Russie

Le producteur d'énergie finlandais Fortum a annoncé déprécier la totalité de ses actifs russes à la suite de la prise de contrôle forcée par Moscou de sa filiale fin avril, dénonçant une "violation flagrante" de ses droits.

"Au deuxième trimestre, nous arrêterons définitivement nos opérations en Russie", a indiqué le PDG. 

08H52 TU. L'Ukraine a besoin de temps avant une contre-offensive, selon Zelensky

Le président ukrainien a assuré dans un entretien à la BBC que son armée avait encore besoin de temps pour préparer une contre-offensive d'ampleur largement attendue contre les forces russes.

"Avec (ce que nous avons) nous pouvons aller de l'avant et réussir. Mais nous perdrions beaucoup de monde. Je pense que c'est inacceptable. Donc nous devons attendre. Nous avons encore besoin d'un peu de temps supplémentaire".

01H50 TU. Succession délicate au Conseil de l'Arctique

Modèle de coopération entre anciens ennemis de la Guerre froide, le Conseil de l'Arctique aborde jeudi 11 mai un délicat passage de relais du fait de la mise au ban du plus vaste pays de la région, la Russie.  

Après deux ans de présidence russe, la Norvège prend les rênes du forum interétatique. 

"Aucun des États membres ne s'est prononcé pour une exclusion de la Russie du Conseil de l'Arctique", selon la cheffe de la diplomatie norvégienne, Anniken Huitfeldt. Mais "à cause de la guerre d'agression lancée par la Russie, ce sera une présidence totalement différente de ce qu'on envisageait".

Pour le passage de témoin, elle a, comme ses collègues occidentaux, décliné une invitation de son homologue russe, Sergueï Lavrov, à se rendre en Sibérie.

Fait inhabituel, le passage de témoin se fera donc de manière numérique au niveau des hauts fonctionnaires.

Aux yeux des experts, la mise à l'écart russe fragilise une instance où sont traitées des thématiques d'intérêt commun, de la protection de l'environnement au développement durable en passant par la situation des populations autochtones, dans une région qui se réchauffe quatre fois plus vite que l'ensemble de la planète.

19H58 TU. Le Canada et la Lettonie vont former conjointement des soldats ukrainiens

Les forces armées canadiennes et lettones commenceront lundi 15 mai à former des soldats ukrainiens en Lettonie, selon les ministres de la Défense des deux pays.

Cette formation s'inscrit dans le prolongement des déploiements et des entraînements militaires canadiens effectués en Grande-Bretagne et en Europe pour renforcer les défenses de l'Otan et soutenir l'Ukraine.

19H37 TU.  Les États-Unis transfèrent des fonds russes saisis et les affectent à l'Ukraine

Pour la première fois, le ministre américain de la Justice a annoncé avoir finalisé le premier transfert de fonds russes confisqués, pour aider à la reconstruction de l'Ukraine.

En février, Merrick Garland avait autorisé à affecter à l'Ukraine 5,3 millions de dollars saisis sur les comptes de l'oligarque russe Konstantin Malofeïev.

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18H52 TU. Le patron de Wagner alerte à nouveau l'armée russe 

Face aux contre-attaques ukrainiennes, Evguéni Prigojine a une nouvelle fois affirmé que ses hommes ne recevaient pas assez de munitions, faute desquelles l'armée ukrainienne sera en mesure de "détruire Wagner" à Bakhmout.

Il a assuré : "Il existe un risque sérieux d'encerclement de Wagner à Bakhmout en raison de l'échec des flancs", qui sont tenus par des troupes régulières de l'armée russe.

"Déjà les flancs craquent et s'effondrent", s'est-il alarmé, accusant l'état-major russe de vouloir "réduire artificiellement le potentiel de combat" de Wagner par "peur de la concurrence interne".

16H38 TU. L'Ukraine revendique ces contre-attaques à Bakhmout ayant fait réculer les Russes

Un haut responsable militaire ukrainien affirme que les forces de Kiev ont mené des contre-attaques à Bakhmout.

"Nous menons des contre-attaques efficaces. Dans certaines zones du front, l'ennemi n'a pas pu résister à l'assaut des défenseurs ukrainiens et s'est retiré à une distance allant jusqu'à 2 kilomètres", affirme sur Telegram Oleksandre Syrsky, commandant des forces terrestres de l'armée ukrainienne.

Selon lui, les combattants de Wagner sur place ont été remplacés en certains endroits par des unités de l'armée régulière russe, moins bien préparées.

Ces affirmations sont invérifiables de source indépendante dans l'immédiat.