Jets de pierres, cocktails molotov, journalistes agressés…. Une image de violence a été associée aux « pro Moubarak » lorsqu’ils se sont affrontés aux « anti » dans la nuit du 2 février et qu’ils ont chargé le lendemain les manifestants de la place Tahrir à cheval. Ces agitateurs ne sont pas les réels « pro Moubarak » qui représentent sans doute une large part de la population égyptienne (car le pays de 83 millions d’habitants est loin de se résumer à une place du Caire) mais des baltegayas : une police répressive civile payée par le gouvernement pour accomplir les sales besognes – l’équivalent des bassidjis en Iran qui avaient écrasé les contestataires des élections de juin 2009.